Bernard-Henri Lévy : "Marine Le Pen, c'est Pétain la guerre en moins"

Publié à 12h39, le 14 janvier 2013 , Modifié à 15h02, le 14 janvier 2013

Bernard-Henri Lévy : "Marine Le Pen, c'est Pétain la guerre en moins"
(Maxppp)

Ce 14 janvier, Bernard-Henri Lévy s'exprime dans Nice Matin et a décidé de "commenter l'actualité". De Gérard Depardieu en Russie à son amour pour la côte d'Azur en passant par le mariage pour tous, l'écrivain s'exprime sur de nombreux sujets.

Le Lab en a sélectionné trois :

>> "Marine Le Pen, c'est Pétain la guerre en moins"

Dans cette pleine page de questions-réponses, Bernard-Henri Lévy est interrogé sur l'éventualité d'une accession de Marine Le Pen à la présidence de la République. "Toutes proportions gardées" et sans "comparer l'incomparable", l'écrivain avance :

Marine Le Pen présidente, ce serait un coup dur pour la République, une atteinte à la démocratie, une sorte d'état d'exception institué.

Ce serait, la guerre en moins, l'équivalent de Philippe Pétain investi par l'Assemblée du Front populaire.

BHL précise qu'il s'agit cependant d'une "hypothèse absurde" car le FN lui-même "ne croit pas"à son accession au pouvoir.

>> L'adoption homo mieux que la famille Courjault

Bernard-Henri Lévy est favorable au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels. Et pour cela, il tient un raisonnement très simple : mieux vaut une famille homosexuelle aimante qu'une famille hétérosexuelle dangereuse.

L'exemple lui, est radical : l'écrivain cite l'affaire Courjault, ce triple infanticide dans lequel la mère de famille avait caché ses trois nouveau-nés dans son congélateur :

Et je pense, en effet, que mieux vaut un enfant adopté par des homosexuels aimants que mis au congélateur par les époux Courjault.

>> OK pour une taxe à 75% ponctuelle

BHL le concède : il fait partie des personnes concernées par la contribution exceptionnelle de solidarité sur les plus hauts revenus (supérieurs à un million d'euros annuels), mesure phare de François Hollande retoquée par le Conseil constitutionnel le 29 décembre.

Il se dit en accord avec l'idée d'une mesure si celle-ci est bien "transitoire"[chose qui n'est plus assurée aujourd'hui] :

Eh bien si c'est dans l'esprit de ce patriotisme économique, de cette solidarité nationale en temps de crise, oui, je suis d'accord.

Maintenant, c'est vrai qu'on ne peut pas non plus payer ad vitam aeternam, 100% de ce qu'on gagne ...

>> L'intégralité de cette interview est à lire dans Nice Matin

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