Ce moment où Jean-Marc Ayrault confond Bachar al-Assad et Saddam Hussein

Publié à 12h50, le 14 juillet 2016 , Modifié à 17h49, le 14 juillet 2016

Ce moment où Jean-Marc Ayrault confond Bachar al-Assad et Saddam Hussein
Jean-Marc Ayrault © AFP

ALERTE LAPSUS - Petit drame de la vie d'un ministre des Affaires étrangères : confondre deux dictateurs. Ce 14 juillet, après le défilé militaire sur les Champs-Élysées, Jean-Marc Ayrault accordait une interview à France 2. Et il s'est un tout petit peu mélangé les pinceaux entre Saddam Hussein et Bachar al-Assad.

Le patron de la diplomatie française était interrogé sur la situation militaire en Syrie et en Irak, où la France est engagée au sein de la coalition internationale contre Daech. Il a réaffirmé que "Daech recule sur le terrain" dans ces deux pays, même si "le terrorisme est toujours là". "Mais nous sommes loin du compte. Il y a maintenant l'objectif de prendre Raqqa en Syrie, Mossoul en Irak", a-t-il encore indiqué.

Et c'est ensuite que tout bascule. Jean-Marc Ayrault poursuit, évoquant sa discussion avec son homologue américain John Kerry, présent à Paris pour la fête nationale française :

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Et puis il y a un autre sujet dont nous avons parlé avec John Kerry qui se rend à Moscou, c'est la paix en Syrie. Le drame d'Alep qui est aujourd'hui encerclée, assiégée par les troupes de Saddam Hussein, mais aussi avec l'appui des forces russes. Donc il faut à tout prix obtenir un cessez-le-feu pour que les négociations reprennent à Genève.

 

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Et voilà, le ministre des Affaires étrangères vient d'évoquer le dictateur irakien, exécuté en 2006 à Bagdad, en lieu et place du président syrien (les troupes du régime d'Assad assiègent en effet la capitale de la rébellion syrienne, et ce depuis le 7 juillet). Il ne s'en est d'ailleurs absolument pas rendu compte, terminant sa réponse comme si de rien n'était.

Une boulette à revoir dans cette vidéo isolée par Le Lab :



Jean-Marc Ayrault n'en est pas à son coup d'essai en matière de lapsus gênants sur la situation en Syrie. En mars, il avait ainsi évoqué l'existence du groupe terroriste "Jamal al-Nosra", voulant certainement parler du "Front al-Nosra", également dénommé "Jabhat al-Nosra".

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