Cet ancien député LR ravi de pouvoir désormais rester boire un coup à la buvette du stade après les matches du FC Metz

Publié à 17h38, le 27 octobre 2017 , Modifié à 18h27, le 27 octobre 2017

Cet ancien député LR ravi de pouvoir désormais rester boire un coup à la buvette du stade après les matches du FC Metz
© Giphy

#FOOT(POST)POLITIQUE - La vie politique, son rythme effréné, ses aléas, ses innombrables sollicitations... et ses troisièmes mi-temps écourtées voire carrément inexistantes. La plaie, quoi. Eh bien, pour certains élus qui ne sont pas montés dans le train à destination du *nouveau monde*, ce retour à la vie quotidienne qui peut être brutal s'accompagne aussi de la redécouverte de ces petits plaisirs de rien du tout.

C'est le cas de Denis Jacquat, cet ancien député LR de Moselle qui peut ENFIN descendre un petit godet avec les copains à la buvette du stade après les matches de son équipe de foot préférée. À 73 ans, l'ex-parlementaire et fan du FC Metz explique en effet à franceinfo vendredi 27 octobre, dans un long article consacré à la vie d'après des parlementaires sortants :

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Avant, je filais à la fin du match. Là, je reste pour commenter le résultat et boire un coup, c'est une autre façon de vivre.

 

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Heureux qui, comme Denis Jacquat, a longtemps été privé d'apéro d'après-match et peut à nouveau s'y adonner...

Alors certes, le changement de vie n'est pas aussi doux pour tout le monde. Entre les petites galères de reconversion et les habitudes à revoir, certains luttent un peu. Comme Marcel Rogemont, ancien député PS d'Ille-et-Vilaine, qui peine à s'organiser après deux décennies de palais Bourbon où des assistants géraient son emploi du temps. Il s'est ainsi récemment "rendu à deux réunions annulées, qu'il avait oublié de supprimer de son agenda", raconte franceinfo.

L'ancien élu, "conscient des critiques que cette histoire risque de lui attirer" d'après nos confrères, explique :

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J'avais des collaborateurs qui géraient mes communications et mon emploi du temps. Là, je suis un peu dans la patouille, je dois gérer d'un coup ça tout seul. Et quand j'ai deux heures de libre, je ne sais pas quoi faire. [...] Ça paraît bête, les gens vont dire 'les élus, d'un seul coup, ils redécouvrent la vraie vie'. Mais voilà.

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Allez, tout ça va se remettre en place doucement.

Du rab sur le Lab

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