Christophe Castaner veut qu'on arrête d'être méchant avec Manuel Valls

Publié à 21h43, le 27 juin 2017 , Modifié à 21h43, le 27 juin 2017

Christophe Castaner veut qu'on arrête d'être méchant avec Manuel Valls
Christophe Castaner et Manuel Valls © Montage via AFP

Le Valls bashing, ça suffit. Tel est le cri du cœur lancé par Christophe Castaner ce mardi 27 juin, sur franceinfo:.

Quelques heures après l'annonce faite par l'ancien Premier ministre de quitter le Parti socialiste et de siéger, à l'Assemblée nationale, dans le groupe de La République en marche , le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement s'émeut des critiques lancées contre l'ancien chef du gouvernement. "Je sais ce qu'il représente dans l'histoire du Parti socialiste, dans l'histoire de la gauche", dit-il, jugeant que l'ancien occupant de Matignon pourra beaucoup apporter à la nouvelle majorité. Puis il ajoute :

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Je vous donne un sentiment très personnel qui n'est pas celui du gouvernement : arrêtons de diaboliser Manuel Valls. J'ai l'impression que, aujourd'hui, on le met au même rang que certains qui ont été condamnés par la justice et ont fait beaucoup de mal au gouvernement précédent. Je vais vous citer un nom : Jérôme Cahuzac. Faisons attention. Mettons les choses dans l'ordre. La politique peut être injuste mais ne diabolisons pas Manuel Valls.

 

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À écouter ci-dessous :

Christophe Castaner avance désormais que Manuel Valls mérite le respect. Un changement de ton puisque début mai, après que l'ancien Premier ministre a annoncé vouloir être candidat de La République en marche – ce qui lui fut refusé - , il était moins gentil . "Les privilèges doivent être derrière nous. La République des privilèges est derrière nous. Il ne faut pas faire de politique en fonction des personnes. Il faut pour chacun revendiquer le principe d’égalité", disait-il auprès de franceinfo:

Désormais, Christophe Castaner explique également que, s'il n'avait pas rejoint le groupe LREM, l'ancien Premier ministre "aurait dû siéger au milieu des gens du Front national". Il poursuit :

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Nous devons à Manuel Valls un respect différent que celui de lui imposer de siéger avec le Front national.

 

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Sauf que non, les députés non-inscrits ne sont pas forcés de siéger ensemble. Lors de la précédente législature, par exemple, Jean Lassalle, non-inscrit, n'était pas assis avec Gilbert Collard ou Marion Maréchal-Le Pen. 

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