Claude Bartolone veut supprimer les allocations familiales pour les ménages les plus aisés

Publié à 09h28, le 31 mai 2013 , Modifié à 09h36, le 31 mai 2013

Claude Bartolone veut supprimer les allocations familiales pour les ménages les plus aisés
Claude Bartolone sur BFM TV. (Capture d'écran)

PETITE MUSIQUE - L’exécutif hésite à baisser les allocations familiales. Et lundi prochain, Jean-Marc Ayrault doit annoncer ses mesures de politique familiale. Deux options sont sur la table : une modulation des allocations familiales pour les plus hauts revenus et une modification du quotient familial -qui tient la corde à l'Elysée - qui donne un avantage fiscal aux familles.

Pour Claude Bartolone, c’est tout choisi. Et il a opté pour l’option la plus radicale : il faut jouer sur les allocations familiales. Notamment pour les plus riches. 

Invité de la matinale de BFM TV, ce vendredi 31 mai, le président de l’Assemblée nationale a affirmé que "ça ne le dérangerait pas" de supprimer les allocations familiales pour les ménages aisés.

"A partir de quel revenu ?" lui demande Jean-Jacques Bourdin. Claude Bartolone esquive :

Il faut discuter avec les partenaires sociaux.

Celui qui semblait faire campagne pour Matignon s’explique sur cette position tranchée et forte :

Ce que je veux, c’est de demander un effort à ceux qui ont les moyens de faire un effort.

Pour un certain nombre de familles qui ont les moyens, les allocations familiales, c’est un plus dont ils n’ont pas forcément besoin.

Et de poursuivre :

C’est une solution que je préconise. Pourquoi ? Il y a des familles où ces allocations familiales sont indispensables pour faire vivre les enfants. Au bout du bout, à la fin du mois, c’est plus important pour des familles pour qui le 15 du mois, c’est la fin du mois, plutôt que pour des familles qui touchent ces allocations et qui ne s’en rendent quelques fois pas compte.

On peut décider que pour un certain nombre de familles qui ont les moyens, elles n’ont pas besoin, sur une période de difficultés de les recevoir.

Parallèlement, ce vendredi, sur France Info, la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a confirmé "une mise à contribution des ménages les plus aisés" pour rétablir l'équilibre de la branche famille et financer l'ensemble de la politique familiale.

Par quel moyen ? Réponse de Matignon lundi.

 

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