Marion Maréchal-Le Pen reproche à Nicolas Sarkozy et à Rachida Dati de ne pas avoir donné des prénoms français à leurs filles. Comme Philippe Martel, le chef de cabinet de Marine Le Pen, qui déclarait : "Hélas, elle a appelé sa fille Zohra, ce qui contredit son parcours. Il y a là un signal de refus de l'assimilation."
Invitée de BFM TV, lundi 16 décembre, la députée Front national, interrogée sur cette déclaration de Philippe Martel, "pense que c’est normal quand on est Français en France" de donner des prénoms d’origine français à ses enfants. "Ça participe de l’identité", explique-t-elle.
Et la nièce de Marine Le Pen d’ajouter :
Ce qui me touche beaucoup, j’ai des amis qui sont d’origine immigrée, pas seulement européenne mais aussi extra européenne, c’est quand je les vois arriver sur le territoire national, font des enfants sur le territoire national et donnent des prénoms français.
A l’instar de Philippe Martel, ancien chef de cabinet d’Alain Juppé au Quai d’Orsay, Marion Maréchal-Le Pen estime que cela fait partie du processus d’intégration et d’assimilation. "C’est la plus belle preuve d’amour à l’égard d’un pays", assure la députée d’extrême droite.
L’assimilation, c’est un arrachement, un effort, une contrainte. Ça (donner un prénom français, ndlr) participe à l’assimilation. Ça fait partie d’une démarche.
Dans le numéro de décembre du mensuel de Causeur, Philippe Martel reprochait à Rachida Dati d’avoir appelé sa fille Zohra et à Nicolas Sarkozy d’avoir appelé sa fille Giulia. "Je regrette que Nicolas Sarkozy ait donné à sa fille un prénom italien", pestait cet énarque passé au FN.
En 2011, c’est Marine Le Pen elle-même, la présidente du FN, qui s’étonnait du choix du prénom de la fille de l’ancien président.
J'aurais préféré que cette petite fille porte un prénom français plutôt qu'un prénom italien.