Comptes de campagne de Sarkozy : les dilemmes de Jean-Louis Debré

Publié à 15h41, le 01 mars 2013 , Modifié à 15h53, le 01 mars 2013

Comptes de campagne de Sarkozy : les dilemmes de Jean-Louis Debré
Jean-Louis Debré, dans son bureau au Conseil Constitutionnel, mars 2012. (MaxPPP)

PATATE CHAUDE - Jean-Louis Debré, président du Conseil Constitutionnel expose ses dilemmes, dans les colonnes du Monde, daté de samedi 2 mars, quant à la décision à venir du Conseil constitutionnel sur le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, anticipant qu’elle ne pourra entrainer, quelle qu'elle soit, que des critiques.

La commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a rejeté fin décembre les comptes du candidat UMP en réintégrant des dépenses réalisées antérieurement à son entrée officielle en campagne, le 15 février dernier.

Avec cet ajout, le candidat malheureux à sa réélection n'est plus dans les clous. Il dépasse le plafond autorisé des dépenses de campagne, fixé à 22 509 000 euros.

Nicolas Sarkozy ayant déposé un recours devant la Conseil Constitutionnel,  son  président, Jean-Louis Debré se sait attendu au tournant et "soupire" dans Le Monde (article reservé aux abonnés) : 

Soit on confirme la décision de la commission, soit on infirme, soit on modifie.

De toute façon on sera critiqué.

Le quotidien du soir précise également que cette décision "ne devrait pas intervenir avant juin".

Jean-Louis Debré avait indiqué fin janvier que Nicolas Sarkozy, membre de droit en tant qu'ancien chef de l'Éat, ne siégerait plus au Conseil Constit' tant que ses comptes de campagne n'auraient pas été examinés.

Du rab sur le Lab

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