Convention de l'UMP sur le bilan de la droite au pouvoir : un bon moyen pour critiquer la gauche

Publié à 12h51, le 16 octobre 2013 , Modifié à 12h51, le 16 octobre 2013

Convention de l'UMP sur le bilan de la droite au pouvoir : un bon moyen pour critiquer la gauche

L'inventaire, quel inventaire ? A la veille de la convention de l'UMP sur son "action dans la majorité", Jean-François Copé insiste plus que jamais sur le fait que cette réunion n'a pas vocation à faire du "Sarko-bashing" ... mais bien à critiquer la gauche.

Ce rendez-vous avait au départ été présenté comme un "débat" sur le quinquennat de l'ancien président avant d'être critiqué, et même déserté, par plusieurs responsables de l'UMP, entonnant le refrain du "il faut regarder vers l'avenir, pas vers le passé".

Invité de Radio classique et LCI ce 16 octobre, le président de l'UMP insiste pour faire de ce rendez-vous un moment de comparaison avec le mandat de François Hollande ... et donc, finalement, d'autosatisfaction :

Moi je voudrais que cette convention à l’UMP ne soit pas dédiée à faire du Sarko-Bashing mais plutôt à poser les problèmes.

A dire voilà ce que nous avons fait. Voilà ce qui est fait par la gauche depuis 15 mois, voilà ce que la gauche a défait depuis 15 mois. (...)

Mon objet, c’est quoi ? C’est de dire mettons en comparaison ce que nous avons fait. Ce qui est fait depuis 15 mois. ça permettra de voir que la droite et la gauche, c’est vraiment pas pareil.

Jean-François Copé a toujours été contre le principe d'un devoir d'inventaire avant de s'y résoudre. Ce mercredi, il rappelle qu'il a pris cette décision à cause des voix qui se sont élevées ces derniers mois pour remettre en cause le bilan de Nicolas Sarkozy, notamment celles de François Fillon et Laurent Wauquiez :

Il en est un certain nombre qui, à coup d’interviews, sont venus expliquer alors qu’ils avaient été ministres du gouvernement de Nicolas Sarkozy que vraiment, on avait fait plein d’erreurs et qu’il fallait revenir dessus.

Il y en a même certains qui sont allés jusqu’à parler de réformettes [Laurent Wauquiez, ndlr].

Donc j’ai dit : “OK. Faisons une réunion pour voir exactement ce qu’il en est."

Et de se satisfaire, au final, qu'il y ait des déserteurs. Preuve pour lui que cet inventaire n'était pas nécessaire :

J’ai noté qu’un certain nombre s’étaient fait porter pâle. Donc peut être finalement doivent ils considérer à la réflexion que tout cela était moins négatif que prévu.

Delphine Legouté et Paul Larrouturou 

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