Déjà fait, pas le temps ou tout simplement pas envie: plusieurs cadres UMP ont décidé de ne pas se rendre à la convention sur l'inventaire du sarkozysme, organisée à l'initiative de Jean-François Copé le 17 octobre prochain. Et pas des moindres. Parmi les poids lourds de l'opposition qui sécheront la réunion, quatre anciens ministres :
> Valérie Pécresse :
"Elle a déjà tout dit dans son livre", fait savoir au Lab l'entourage de l'ancienne ministre et porte-parole du gouvernement Valérie Pécresse. Dans Voulez-vous vraiment sortir de la crise ?, l'élue des Yvelines souhaite conjuguer le "devoir d'inventaire et le devoir de propositions". Mais son entourage ne veut pas que Le Lab y voit un signe politique: Valérie Pécresse milite pour François Fillon. Contre Jean-François Copé.
> Laurent Wauquiez :
Ce trentenaire, candidat à tout ou presque à l'UMP (présidentielle, présidence de l'UMP...), ne fera pas à Jean-François Copé le plaisir de se rendre à sa séance d'inventaire. Une information tweetée par le journaliste Ludovic Vigogne, et confirmée au Lab par son entourage. A son agenda ce jour-là: le congrès de l'association des élus de montagne, dont il est Secrétaire général. Chacun ses priorités...
> Bruno Le Maire :
Il l'annonçait au Lab sur le plateau de LCP: Bruno Le Maire ne se rendra pas à la réunion d'inventaire. Ancien ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire assure l'avoir déjà fait, et être "dans une phase de reconstruction": "je regarde vers l'avenir, pas vers le passé".
Et Bruno Le Maire de ne prend même pas la peine de prétexter une séance de piscine :
J'aurai peut-être d'autres activités jeudi prochain, mais je ne serai pas à cette convention.
> Xavier Bertrand :
Invité du Grand Rendez-vous Le Monde/I>Télé/Europe 1, dimanche 13 octobre, Xavier Bertrand a affirmé à son tour qu'il ne serait pas présent à l'inventaire du quinquennat de Nicolas Sarkozy.
François Fillon, lui, ne s'est pas encore prononcé sur son éventuelle présence à cette réunion. Cette séance d'inventaire du quinquennat de Nicolas Sarkozy a été initiée par Jean-François Copé lui-même, qui avait émis l'idée début juillet.
Selon les informations du Lab, le président de l'UMP ne veut pas tant faire de cette convention une critique du quinquennat de Nicolas Sarkozy qu'une comparaison avec le début du quinquennat de François Hollande. L'occasion aussi pour Jean-François Copé de promouvoir son offensive sur la réforme des rythmes scolaires et sur les libertés.