Critiqué, Harlem Désir se défend : "je sers parfois de gilet pare-balles au gouvernement"

Publié à 11h34, le 22 août 2013 , Modifié à 11h48, le 22 août 2013

Critiqué, Harlem Désir se défend : "je sers parfois de gilet pare-balles au gouvernement"
Harlem Désir (MaxPPP)

Critiqué par certains socialistes pour être trop solidaire de la ligne du gouvernement et par les fidèles de François Hollande qui aimeraient un PS plus offensif, Harlem Désir a préparé une brochette de formules à lire ce jeudi 21 août dans les colonnes du Monde :

Moi, on ne me verra pas danser au bal des ego et des aigris. Le narcissisme n'est pas compatible avec le socialisme. J'assume d'être un homme du collectif. Je suis, avec le PS, sur la ligne de front, je sers parfois de gilet pare-balles au gouvernement, mais je l'accepte, car notre action collective paie et qu'elle est au service des Français.

Et le premier secrétaire du PS d'avancer, à la veille de l'ouverture de l'université d'été du PS à La Rochelle, trois exemples de moments où il pense avoir "pesé quand c'était nécessaire" :

La loi sur le non-cumul des mandatsn'aurait pas vu le jour, ou aurait été dénaturée, sans le rapport de force que j'ai établi au nom des militants socialistes.

Sur les retraites, le PS a adopté ses positions en amont pour fixer les priorités de la réforme.

Et sur l'Europe, j'ai été un des premiers à dire que l'objectif d'un déficit à 3 % du PIB ne devait pas être un absolu qui empêche le soutien à la croissance.

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