Etudiant poignardé à Marseille : les candidats à l’élection municipale réagissent et disent ne pas vouloir "récupérer" le drame

Publié à 16h09, le 11 août 2013 , Modifié à 16h24, le 11 août 2013

Etudiant poignardé à Marseille : les candidats à l’élection municipale réagissent et disent ne pas vouloir "récupérer" le drame
Marseille. (Maxppp)

Sur fond de campagne municipale, en mars 2014, politiques et élus marseillais réagissent au drame de ce week-end. Jérémie, l’étudiant poignardé vendredi 9 août dans le centre-ville de la cité phocéenne, a succombé à ses blessures ce dimanche 11 août.

Face à un tel drame, pas de récupération politique bien sûr. C’est la demande solennelle tweetée ce dimanche par Marie-Arlette Carlotti, ministre et candidate à la primaire PS d’octobre pour désigner le prétendant socialiste à la mairie de Marseille.

Pas de récupération donc, mais une salve de communiqués et de messages sur Twitter pour exprimer leurs pensées envers la famille du jeune homme décédé et dénoncer cet "acte horrible". Entre compassion sincère et sentiment de récupération politique, la limite est ténue.

>> A droite

A droite, le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin a relayé en premier son communiqué de presse, publié sur Facebook , exprimant sa "grande émotion" et sa "profonde colère".

Concurrent de l’édile qu’il aimerait déloger pour le prochaine scrutin municipal , le député UMP Guy Teissier n’a quant à lui pas encore réagi.

Valérie Boyer, députée UMP et adjointe au maire de Marseille s'interroge. Un écho aux potentielles critiques contre une récupération politique de ce drame.

>> A gauche

A gauche, où six candidats briguent l’investiture du PS , les principaux prétendants ont réagi.

A commencer donc par la ministre Marie-Arlette Carlotti.

Le député Patrick Mennucci a quant à lui relayé l’hommage organisé ce dimanche en mémoire de la victime.

Henri Jibrayel, lui aussi député et candidat à la primaire, "condamne" cet "acte horrible".

De son côté, Eugène Caselli demande "des moyens policiers supplémentaires" pour enrayer la violence qui touche le port méditerranéen.

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