Eva Joly, toujours intéressée par une nomination au Conseil constitutionnel

Publié à 13h08, le 13 octobre 2012 , Modifié à 13h08, le 13 octobre 2012

Eva Joly, toujours intéressée par une nomination au Conseil constitutionnel
Eva Joly à Paris, le 18 avril 2012. (Reuters)

TROUVER UN JOB A EVA – A plusieurs reprises avant l’été, Eva Joly n'avait pas nié son désir d’entrer au Conseil constitutionnel. Dans une interview au JDD.fr, l’ancienne candidate EELV à l’élection présidentielle rappelle que ce rêve est toujours d’actualité.

 

  1. "L’impression de me faire plumer par des pigeons"

    Déjà évoquée à plusieurs reprises, une nomination d’Eva Joly au Conseil constitutionnel en 2013 serait toujours d’actualité. Tout du moins pour l’ancienne candidate EELV à l’élection présidentielle, qui explique ainsi au JDD.fr :

    Je n’y suis pas opposée, mais je ne fais pas de politique fiction…

    En juin dernier, c’est Jean-Vincent Placé, président du groupe écolo au Sénat, qui préchait pour une telle nomination, estimant "évident" qu’Eva Joly "serait utile au Conseil constitutionnel".

    Pour autant, l’eurodéputée précise qu’elle n’est pas à la recherche d’un poste, puisqu’elle est active au Parlement européen, comme elle le rappelle :

    Les mandats que j’ai suffisent amplement à mon bonheur.

    Je me sens une citoyenne très engagée et je n’envisage pas d’abandonner cet engagement ancré dans une réalité démocratique.

    Au cours de cette interview, Eva Joly en profite pour distribuer des coups :

    > à ses camarades qui ne l’ont pas assez soutenu durant la campagne élyséenne :

    La campagne présidentielle que j’ai faite avec des couteaux plantés dans le dos.

    > aux "pigeons" :

    Le gouvernement ne devrait pas reculer face au poujadisme libéral concernant la fiscalité : c'est la première fois que j'ai l'impression de me faire plumer par des pigeons.

    > à Audrey Pulvar et ses lunettes estimées par Technikart à 12 000€ :

    Acheter une paire de lunettes qui égale un an de Smic, c'est cher. Après, elle est libre de dépenser son argent.

     

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