RECASAGE - Eva Joly rêve toujours du Conseil constitutionnel. Jean-Vincent Placé, sénateur écologiste de l'Essonne, se charge de le rappeler, ce dimanche 24 juin, dans les colonnes du Parisien.
Avec la nomination récente de deux ministres au gouvernement, deux co-présidents de groupe à l'Assemblée et un nouveau secrétaire national, Europe Ecologie-Les Verts, en pleine recomposition, n'a pas encore trouvé de place dans son organigramme pour son ancienne candidate.
"Il est évident qu’elle serait utile au Conseil constitutionnel."
Sur leparisien.fr
"Pourquoi n’entend-on plus Eva Joly? Doit-elle prendre des responsabilités dans le mouvement Europe Ecologie?"Le Parisien interroge ce dimanche 24 juin le président du groupe écologiste au Sénat sur la disparition médiatique d'Eva Joly. Réponse de Jean-Vincent Placé :
Elle était au sommet de Rio, pour porter la question de la finance éthique. Elle est très alerte, très en forme.
[...]
C’est à elle de décider. Je souhaite qu’elle continue à être à nos côtés, à la place qu’elle voudra, en interne, en externe, comme un symbole de notre combat. Il est évident qu’elle serait utile au Conseil constitutionnel.
Le 9 mai, l'ancienne juge d'instruction estimait sur les ondes de France Inter que sa nomination au Conseil constit'"aurait beaucoup d'allure". Le 22 avril déjà, le JDD indiquait qu'Eva Joly
verrait cela comme "un couronnement" et non comme une mise sur la touche. Et de faire remarquer qu’en février prochain deux nouvelles nominations doivent avoir lieu.
Piste parallèle, fin mai, Le Monde annonçait une nomination imminente de la candidate aux 2,31% comme haut commissaire à la réforme financière.