François Baroin trouve que la légitimité de Jean-François Copé "n’est pas reconnue" et doute d’un nouveau vote à l’UMP

Publié à 18h37, le 03 mai 2013 , Modifié à 18h37, le 03 mai 2013

François Baroin trouve que la légitimité de Jean-François Copé "n’est pas reconnue" et doute d’un nouveau vote à l’UMP
François Baroin et Jean-François Copé. (Maxppp - Vincent Isore)

Revoteront ? Revoteront pas ? La deuxième option semble de plus en plus avoir la côte auprès de Jean-François Copé comme de François Fillon, qui essaiment les signes d’un renoncement à un nouveau scrutin pour la présidence de l’UMP.

Une décision qui ne passe pas forcément auprès de la jeune garde de l’UMP comme Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez ou Bruno Le Maire qui voient d’un mauvais œil la gestion "en copropriété" des deux ténors du parti, à l’origine du psychodrame de la fin 2012.

L’un d’entre eux est particulièrement remonté. Et particulièrement contre le président élu du parti, Jean-François Copé, son ancien ami chiraquien. Il s’agit de l’ancien ministre des Finances, François Baroin.

Ainsi assène-t-il au Point :

La légitimité de Copé n'est pas reconnue.

Et ajoute :

Il faut un nouveau vote, mais il n'y en aura probablement pas.

Le député et maire de Troyes assure également avoir refusé d’être lui-même candidat à la peut-être ex-future élection pour la tête de l’UMP.

La raison ? "Pour que Fillon prenne ses responsabilités de leader", explique celui qui l'a soutenu lorsque le parti était au bord de l'implosion et que deux groupes parlementaires coexistaient.

Ces piques en direction de Jean-François Copé ne sont pas les premières de la bouche de François Baroin. Le 4 mars, il attaquait "l’ambition sans scrupule" du maire de Meaux alors que fin décembre, en pleine crise du parti de la rue de Vaugirard, il se faisait refouler d’un bureau politique de l'UMP.  

 

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