Il est loin le temps où François Baroin et Jean-François Copé étaient de la même bande. Celles des jeunes mousquetaires chiraquiens de l'UMP. Aujourd'hui, l'ancien ministre de l'Economie lance des charges contre l'actuel président de l'UMP.
Cité dans la chronique de Nicolas Domenach, dans l'hebdomadaire Marianne, il estime que l'actuel président de l'UMP n'est pas un présidentiable et considère qu'il faut davantage d'expérience pour pouvoir entrer dans ce costume :
Il faut au moins trente ans pour fair eun présidentiable sérieux. (...)
L'ancien ministre de l'Economie, qui a soutenu François Fillon pour la présidence de l'UMP, n'imagine que deux prétendants pour défendre les couleurs de la droite aux élections de 2017 :
Deux hommes seulement seront pour l'opposition en mesure de se présenter dans quatre ans : François Fillon et Nicolas Sarkozy.
Et de faire des reproches de fond au député-maire de Meaux :
Jean-François Copé, l'ambition sans scrupule qui a hystérisé la société.
Un reproche qu'il avait déjà tenu à l'égard du président de l'UMP, dans une interview accordée à Nice-Matin où François Baroin déclarait que Jean-François Copé "n'est pas son leader". "Plus on est fort sur nos thématiques, plus on est en mesure de ne pas hystériser la société, plus on sera en état de mener des politiques efficaces", lachait-il à son encontre au sujet des pains au chocolat.
En décembre, François Baroin parlait déjà d'une rupture sur le fond avec son ex-collègue de gouvernement :
Copé, c’était un collègue au gouvernement, un partenaire politique avec qui j’ai fait un bout de chemin, c’est tout.
(...)
Il y a eut le racisme anti-blancs, l’affaire du pain au chocolat, qui était plus qu’une erreur, une faute… J’affirme qu’en récupérant le dictionnaire de notre adversaire FN, on lui donne de l’énergie.