L'ancien ministre et député centriste François Sauvadet a déposé à l'Assemblée un texte pour la reconnassance du vote blanc aux élections.
L'élu de l'UDI (Union des démocrates indépendants) a fait une proposition de loi en ce sens, considérant que "l'assimilation des votes blancs à des votes nuls contribue à décourager les électeurs d'accomplir leur devoir électoral, car ils ont le sentiment légitime de ne pas être pris en considération, alors même qu'ils ont exercé leur droit de vote avec civisme".
Le second tour de l'élection présidentielle a totalisé 2,1 millions de votes blancs et nuls.
Pour François Sauvadet, "il est essentiel que le vote de celui qui se déplace au bureau de vote pour accomplir son devoir de citoyen soit pris en compte".
En pourcentage, les bulletins blancs ou nuls --les deux types de votes sont comptabilisés ensemble lors des dépouillements-- ont représentés 5,8% des quelque 37 millions de suffrages du 6 mai 2012, pour le second tour de l'élection présidentielle.
Au premier tour, le vote blanc avait été aussi fort que Philippe Poutou, Nathalie Arthaud et Jacques Cheminade réunis. Après le second tour, il avait été un élément de langage de l'UMP pour minimiser la victoire de François Hollande.