TROLLING - "Un monument de l’histoire". A Cuba, le 3 décembre, Ségolène Royal avait salué la mémoire de Fidel Castro, rejetant les accusations de violations des Droits de l’Homme à l’encontre de l’ancien dirigeant cubain, décédé le 25 novembre. Ces louanges avaient indigné des élus de tous bords. Jeudi 22 décembre, sur iTélé, Frédéric Mitterrand a lui aussi dézingué la ministre de l’Ecologie après ses propos polémiques, proposant tout simplement… de l’interdire de voyages. Il a affirmé :
"Ségolène Royal, il ne faut pas qu’elle voyage. Elle est allée en Chine, elle est allée à Cuba, il faut l’envoyer à Monaco. Voilà, ça sera très bien, on n’aura pas de risque.
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"En voyant passer le cercueil de #Castro, je lui aurais craché dessus" Frédéric #Mitterrand, sans langue de bois, ce soir dans #GalziMinuitpic.twitter.com/rtya0kOMdp
— iTELE (@itele) December 22, 2016
Une méthode pour le moins radicale, même si Monaco est une destination plutôt agréable. En tout cas, Frédéric Mitterrand, lui, ne fait pas partie des nostalgiques du régime castriste. "Moi, en voyant passer le cercueil, j’aurais craché dessus. Fidel Castro était un monstre. Il a tué un nombre de gens incroyables, il a bercé toute une population de rêves impossibles, il les laisse dans la misère. C’était un type horrible", a déclaré l’ancien ministre de la Culture.
Certains, comme le président de l’Institut du monde arabe Jack Lang , se sont demandés si Ségolène Royal n’avait pas "bu un peu trop de rhum en arrivant à La Havane". Mais pour l'ancienne candidate à la présidentielle, tout ceci n'était qu'"une polémique déplacée ".