Terminant quatrième du premier tour de l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a refusé de donner une consigne de vote pour le second tour à titre personnel, dimanche 23 avril. Le candidat malheureux a précisé que ce seraient aux adhérents de la France insoumise de se "prononcer" sur l’affiche du 7 mai prochain. Lundi 24 avril, le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a dénoncé la "faute" de Jean-Luc Mélenchon.
Dans un tweet posté lundi matin, le "boss" du PS juge la position de Jean-Luc Mélenchon "intenable" :
"J'ai du respect pour tous les votes de gauche et Mélenchon, mais ne pas appeler à battre Marine Le Pen est une faute et intenable quand on est de gauche.
"
J'ai du respect pr ts les votes de gauche et Mélenchon mais ne pas appeler à battre M.Le Pen est une faute et intenable qd on est de gauche.
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) April 24, 2017
Lors de sa prise de parole dimanche soir où il refusait de reconnaître sa défaite, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé "les médiacrates et oligarques qui jubilent" selon lui devant l'annonce d'un duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. "Rien n'est si beau pour eux qu'un deuxième tour entre deux candidats qui approuvent et veulent prolonger les institutions actuelles", a-t-il fustigé. La coresponsable de son programme Charlotte Girard marche dans les pas, ce lundi matin. Elle refuse de donner une consigne de vote et avoue même "avoir du mal à prononcer le nom" de l’ancien ministre de l’Economie . Il faut noter que cette absence de position est quelque chose de très nouveau chez Jean-Luc Mélenchon. En 2002, il n'avait eu aucun mal à appeler à faire barrage à Jean-Marie Le Pen.
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