Jean-Christophe Cambadélis se félicite de la victoire de la motion A, synonyme selon lui de la fin de la crise au PS

Publié à 09h19, le 22 mai 2015 , Modifié à 09h19, le 22 mai 2015

Jean-Christophe Cambadélis se félicite de la victoire de la motion A, synonyme selon lui de la fin de la crise au PS
© Captures d'écran BFMTV

Jean-Christophe Cambadélis espère bien que cette fois, c'est la fin. La motion A que le premier secrétaire a porté obtient, selon les résultats partiels, 60% des suffrages lors du congrès du PS . La motion B menée par Christian Paul se situe entre 27 et 30%.

Alors forcément, ce vendredi 22 mais sur BFMTV, Jean-Christophe Cambadélis a la pêche. Le chef socialiste dit :

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C'est un vote de sortie de crise. Sortons de la crise que nous avons connue depuis longtemps. Le PS sort de la crise, il y a une majorité donc il y aura une majorité absolue au bureau national et au conseil national. Et maintenant c'est la stabilité pour le Parti socialiste. C'est très important.

 

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On vous fait les sous-titres. Allez hop, fini, terminé, les frondeurs ont perdu et seraient bien avisés, désormais, de se détendre un tout petit peu concernant les critiques contre la direction du Parti socialiste et le gouvernement.

Une victoire politique donnant des ailes, Jean-Christophe Cambadélis veut déjà faire évoluer le parti. Il se met même à rêver, à voix haute, d'une explosion du nombre d'adhérents. "Moi je voudrais, d'ailleurs c'est une de mes premières propositions, modifier le cadre du Parti socialiste", annonce-t-il. Il précise :

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Aller vers un un parti de 300.000, 400.000, 500.000 adhérents.

 

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Un brin optimiste, le PS comptant, fin avril, 130.000 adhérents. "On a 700.000 sympathisants au PS", note néanmoins, Jean-Christophe Cambadélis. "On leur donne pas envie de venir, on est dans l'entre soi, on a un langage technocratique, on ne sait pas leur parler", reconnaît-il. Mais ça aussi c'est fini.  

Ha oui, au fait, Jean-Christophe Cambadélis n'est pas le seul à bénéficier de ce résultat. François Hollande, qui semble déjà parti en campagne pour sa réélection en 2017 , est l'autre grand gagnant. S'il laisse la porte ouverte à la tenue d'éventuelles primaires, le premier secrétaire du PS estime quand même que le chef de l'État est le candidat naturel de la gauche. Pour lui, il "sera en situation de force" en 2017. Enfin, s'il le veut bien. Il ajoute :

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Aujourd'hui, la contestation sur François Hollande dans le Parti socialiste s'est éteinte. Elle est résiduelle.

 

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Parfois, le monde il est pas gentil . Mais il y a des jours comme aujourd'hui où, pour le président et son entourage, le monde il est plutôt sympa. 

Du rab sur le Lab

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