"Probité": la gauche se passe le mot pour défendre Jean-Marc Ayrault

Publié à 10h17, le 11 mai 2012 , Modifié à 15h00, le 11 mai 2012

"Probité": la gauche se passe le mot pour défendre Jean-Marc Ayrault
Jean-Marc Ayrault, en avril 2012, maire de Nantes et président du groupe PS à l'Assemblée nationale. (Maxppp)

GIMMICK - C'est l'élement de langage de la journée : la probité de Jean-Marc Ayrault, il ne faut ni en douter, ni la remettre en cause.

La consigne vient du président du groupe PS à l'assemblée nationale himself, qui a répondu à sa condamnation en 1997, jeudi 10 mai, que sa "probité personnelle n'a jamais été mise en cause". Et qui a été rapidement intégrée par la gauche.

  1. A gauche, le message est passé

    A la boule puante sur sa condamnation en 97, frein à son entrée à Matignon, Jean-Marc Ayrault a dégainé, jeudi 10 mai, que

    Sa probité personnelle n'a jamais été mise en cause. 

    Une déclaration en passe de devenir un élement de langage pour la gauche, qui le ressort dès qu'elle est interrogée sur le sujet. 

    La preuve par l'exemple : 

    Pierre Laurent, secrétaire général du Parti communiste, sur iTélé, ce vendredi 11 avril :

    La probité de Jean -Marc Ayrault ne doit pas être mise en cause.

    Au même moment, sur LCI, Jean-Christophe Cambadélis, député PS de Paris, répond : 

    Personne ne peut mettre en cause la probité de Jean-Marc Ayrault

    Sur Europe 1, une heure plus tard, Bruno Le Roux, porte-parole de François Hollande a expliqué, dans les mêmes termes : 

    Nous sommes tous unis derrière Jean-Marc Ayrault, son honnêteté et sa probité.

    La veille, le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, interrogé sur le sujet par Jean-Jacques Bourdin, n'utilisait pas tout à fait le même vocabulaire :

    "Ce n'est pas une affaire d'enrichissement. Il y a eu une condamnation, elle est très ancienne.

    Quand on a été condamné, quand on est passé au-delà, je pense que cela ne doit pas être retenu comme un argument contre Jean-Marc Ayrault."

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