Elle fait partie de la jeune garde du gouvernement. Une jeune garde qui, parfois, ne s’est pas encore confrontée au suffrage universel. Mais il faut une première à tout. Comme Najat Vallaud-Belkacem, Fleur Pellerin est prête à se jeter dans le grand bain et devrait ainsi être candidate aux élections législatives de 2017, comme le révèle Le Scan du Figaro ce mercredi 7 octobre.
Après avoir fait voter à l’Assemblée nationale en première lecture son projet de loi relatif à la liberté de création, à l’architecture et au patrimoine , la ministre de la Culture et de la Communication a confié ses envies de devenir députée. Une envie qu’elle n’avait pas en 2012. Elle dit :
"La plus belle des légitimités, c'est la légitimité électorale. En 2012, c'était trop tôt. Maintenant oui, j'imagine briguer un mandat.
"
Elle ajoute :
"J'ai préféré d'abord bien faire mon travail de ministre. Maintenant, on n'est plus dans le même temps qu'en 2012.
"
Selon Le Scan, François Hollande et Manuel Valls l’y encourageraient. Mais pour le moment, aucune circonscription potentielle d’atterrissage n’est évoquée. En 2012, elle songeait déjà sérieusement à se confronter au suffrage des électeurs. Ainsi s’imaginait-elle, pourquoi pas, maire de Montreuil . Ce qui ne fut finalement pas le cas.
Elle suit également les pas de Najat Vallaud-Belkacem, qui avait renoncé en 2012 à candidater à la députation, mais qui a depuis changé d’avis. La ministre de l’Education nationale a ainsi confirmé récemment sa volonté d’être candidate aux prochaines législatives à Villeurbanne .
Quant à Emmanuel Macron, qui est dans le même cas de figure de non-confrontation aux électeurs, après avoir reçu de nombreuses propositions de circonscription pour 2017 , il a finalement balayé l’hypothèse lors d’un forum organisé par Le Monde. "Aujourd’hui je n’ai pas envie d’être député en 2017. Ça, c’est le cursus d’un ancien temps" , avait-il lancé, provoquant une réaction courroucée de Manuel Valls .