PLAN B - Après le lobbying des royalistes pour une entrée de Ségolène Royal au gouvernement, une hypothèse aujourd’hui peu probable, c’est un second "point de chute" pour l’ancienne candidate à l’Elysée qui s’envole.
La présidence de l’Institut du monde arabe, l'un des nombreux postes pour laquelle elle a été un temps pressentie , a finalement été proposée à Jack Lang par le Quai d’Orsay.
Mais c’est un autre "plan B" que l’Elysée a en tête pour l’ancienne compagne de François Hollande, selon un confidentiel de LCI , citant la confidence d’un "proche de François Hollande". Ségolène Royal pourrait ainsi prendre place en tête de liste du PS pour la région Ouest aux européennes de 2014.
>> L’objectif ?
La faire élire président du Parlement européen. Un deuxième "perchoir" après celui qu’elle convoitait à l’Assemblée nationale avant d’être défaite par Olivier Falorni aux législatives à la Rochelle.
En cas de victoire électorale aux européennes, "la président de la région Poitou-Charentes serait assurée de présider le Parlement européen", poste pour lequel elle serait "imposée par l’Elysée au nom de la gauche européenne", explique la journaliste de LCI qui ajoute :
"Aucun risque d’être battue puisque la coutume veut que droite et gauche s’entendent mutuellement pour présider en alternance le Parlement de Strasbourg.
"
[Edit 15h35] Royal ne pourra présider le Parlement européen
La correspondante d'Europe 1 à Bruxelles précise au Lab qu'il est peu probable que Ségolène Royal puisse obtenir la présidence du Parlement européen en 2014. En effet, si la présidence est soumise à une alternance gauche/droite, elle passerait ainsi aux conservateurs en 2014, l'actuel président, Martin Schulz, étant du Parti socialiste européen.
En revanche, être tête de liste puis élue eurodéputée pourrait permettre à Ségolène Royal de devenir commissaire européen. Une trajectoire déjà empruntée par Michel Barnier, élu eurodéputé avant d'atterrir à la commission. La correspondante d'Europe 1 explique au Lab que, de plus en plus, la coutume veut que les commissaires soient des élus européens.
En juillet, le Lab rapportait un écho du Point qui évoquait la possibilité de voir Martine Aubry devenir en 2014 commissaire européen
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