TU VAS ALLER EN PRISON - Il a changé, Jean-François Copé. Depuis son retour, l’ancien patron de l’UMP n'est plus que bienveillance. Pas question de se laisser aller au jeu des petites phrases assassines. Bienveillant, Jean-François Copé l’est en revanche beaucoup moins avec les jeunes délinquants de sa commune de Meaux.
Dans un long portrait qui lui est consacré dans le magazine Society du 18 mars, Jean-François Copé sermonne deux jeunes garçons qui ont cassé une statue de la ville. Montant des dégâts : 1.100 euros. Au premier accusé, Jean-François Copé dit :
"Vous êtes en quelle classe Léo ? Vous savez combien ça coûte à la collectivité vos dégâts ? Et ton papa, il est au courant ?
"
En l’absence du père, c’est la mère du garçon qui va s’excuser auprès du député-maire Les Républicains de Meaux. Quelques minutes plus tard, Jean-François Copé reçoit le deuxième coupable dans son bureau. L’adolescent aurait visiblement cassé la statue parce qu’il s’ennuyait. Le magazine Society retranscrit ensuite la remontrance du candidat à la primaire et du centre :
"Ça veut dire que chaque fois que vous allez vous ennuyer, vous allez faire une bêtise ? Ça sera quoi la prochaine fois ?Moi, je ne veux plus jamais, jamais, jamais entendre parler de toi. Ni sur la voie publique, ni dans le collège, nulle part. OK ? Parce que maintenant, ça peut aller très vite. Au début, on commence par faire des bêtises en cassant quelque chose puis après, on fait des bêtises en violentant, et après on ne s’arrête plus jamais et on se retrouve en prison. Là, si on est dans mon bureau, c’est parce qu’on est à la limite de la bascule.
"
Dans le même article publié dans Society , Jean-François Copé estime qu’on "connaîtra le profil psychologique de tout le monde pendant la primaire". On sait maintenant que lui est bienveillant tendance père Fouettard.