Le comte de Paris craint le mariage pour tous et le fait savoir dans un billet de blog. Un confidentiel du Figaro nous l'apprend ce 24 octobre : le descendant du roi de France, à la tête de l'"Institut de la Maison Royale de France", accepte l'union civile mais pas le mariage pour les couples homosexuels.
On en sait plus en allant sur son site web où l'héritier explique sa désapprobation dans "Le Billet du Prince". Selon lui, "le Pacs a été rendu nécessaire par l'évolution des moeurs", il l'accepte donc par soucis de la "protection juridique". Mais le mariage pour tous représente pour lui un danger pour une "civilisation déjà perturbée", au nom de la protection de la famille.
Parmi ses arguments, il en va de la comparaison avec la "palette du peintre" :
Pour moi qui suis peintre, si je marie deux couleurs différentes, chacune met l'autre en valeur, et donne vie à une nouvelle couleur issue des deux autres. Il en va de même pour la musique et pour tout ce qui est vivant.
L'enfant ne doit pas être élevé dans le reflet d'un narcissisme réciproque, mais il doit pouvoir grandir de l'attention et de l'affection d'un couple complémentaire.
Mais aussi à la référence biblique :
Au commencement, dans le Jardin d'Eden, Adam ne s'accouple pas à Adam, ni Ève à Ève... sinon nous ne serions pas là!
Puis le comte va plus loin en estimant que l"ignorance de ses origines" pour un enfant pourrait "être passible de folie" :
Tout enfant a le droit de connaître ses vraies racines pour pouvoir s'y référer.
L'ignorance, sa vie durant, de ses origines, pourrait être passible de folie.Je crois que nous pouvons tous le comprendre.
Telle une immense houle irréversible, ce "tsunami" pourrait conduire notre civilisation déjà trop perturbée à une disparition dévastatrice, la boussole ayant perdu tout contrôle, tout repère.
Et de conclure avec une référence à la répression des cathares par l'Eglise catholique :
Afin de maintenir la cohésion de la famille, cellule de base de la société, le Roi Saint Louis fut contraint de combattre l'hérésie Cathare qui préconisait chez les Parfaits le célibat et le refus de la procréation.