Le gros compliment d'Alain Juppé à François Fillon à propos de la crise grecque

Publié à 08h37, le 09 juillet 2015 , Modifié à 08h40, le 09 juillet 2015

Le gros compliment d'Alain Juppé à François Fillon à propos de la crise grecque
François Fillon et Alain Juppé © NICOLAS TUCAT / AFP

GROS POUTOU - On ne sait pas si Alain Juppé a regardé l'interview de Nicolas Sarkozy mercredi 8 juillet sur TF1. Si ce n'est pas le cas, c'est dommage, l'ancien Premier ministre aurait sûrement apprécié le revirement de l'ex-président sur l'opportunité d'une sortie de la Grèce de la zone euro.

Il l'aurait apprécié car s'il y a bien une chose qu'apprécie Alain Juppé, c'est la cohérence. Ce jeudi 9 juillet, sur son blog , le maire de Bordeaux explique ce qu'il aurait fallu faire, selon lui, face à la crise grecque. Il en profite surtout pour adresser un grand compliment à François Fillon. Il écrit :

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Il aurait fallu tenir un langage clair au gouvernement Tsipras en traçant la ligne rouge à ne pas dépasser et en définissant une bonne fois pour toutes les contreparties attendues en échange de notre aide. Bref,  il aurait fallu taper ensemble du poing sur la table, comme le suggère F. Fillon dans son excellente interview au Figaro.

 

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Pas un mot sur l'interview de Nicola Sarkozy au JT de TF1. En revanche, Alain Juppé a lu l'entretien de son autre comparse au Fig'. Et l'a donc trouvé "excellent". Forcément, François Fillon dit à peu près la même chose dans le quotidien qu'Alain Juppé sur son blog. Un exemple parmi d'autres : "Le chef de l’État envoie des messages contradictoires en permanence : il veut donner le sentiment qu’il est sur la ligne de Mme Merkel tout en laissant entendre à M. Tsipras qu’il soutient sa démarche", déclare par exemple le député de Paris. "En affirmant haut et fort que la France veut garantir le maintien de la Grèce dans la zone euro, nos dirigeants envoient de mauvais signaux", commente de son côté Alain Juppé.

De quoi alimenter encore la rumeur d'un accord existant entre les deux hommes pour la primaire de la droite de 2016, primaire à laquelle les deux ex-Premiers ministres envisagent de se présenter. Un accord dont François Fillon avait démenti l'existence , fin avril. 

 

 

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