Marion Maréchal-Le Pen explique pourquoi Jean-Marie Le Pen lui en veut à elle-aussi

Publié à 09h15, le 09 juillet 2015 , Modifié à 10h03, le 09 juillet 2015

Marion Maréchal-Le Pen explique pourquoi Jean-Marie Le Pen lui en veut à elle-aussi
© Captures d'écran BFMTV

Longtemps, Marion Maréchal-Le Pen a fait figure de petite chouchoute de Jean-Marie Le Pen. Le "Menhir" était fier de sa petite-fille, qu'on disait plus proche idéologiquement de son grand-père que de sa tante. Et puis… Et puis après la "fournée" , après le "détail" des chambres à gaz , après Pétain , la députée FN du Vaucluse en a un peu marre de défendre papy. Et, comme Marine Le Pen, elle a décidé de le lâcher.

Ce jeudi 9 juillet, sur BFMTV , Marion Maréchal-Le Pen évoque la nouvelle victoire de Jean-Marie Le Pen face à Marine Le Pen . La veille, le fondateur du FN a obtenu de la justice que le "congrès postal" organisé par les instances frontistes pour le virer de la présidence d'honneur du parti soit annulé. "Je ne suis pas surprise", commente la tête de liste FN pour les régionales en PACA, qui estime que Jean-Marie Le Pen "n'a rien gagné d'autre que du temps" et que, de toute façon, il ne "peut plus être président d'honneur".

Forcément, avec de tels mots, la discussion entre Marion Maréchal-Le Pen et Jean-Jacques Bourdin déborde sur les rapports entre la députée FN et son grand-père. Elle explique qu'en ce moment, c'est un peu compliqué entre eux deux. Elle dit :

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Je ne vais pas me faire psychanalyser. […] Vous savez, c'est compliqué en ce moment les relations. Même moi. Il m'en veut, semble-t-il, dans cette histoire. […] Je pense qu'il m'en veut un peu d'avoir été un peu mis à l'écart, même si c'était le deal du départ, de cette campagne des régionales. Voilà c'est ainsi. Je le regrette. J'en suis très attristée mais malheureusement, je n'y peux rien.

 

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Mi-avril, Marion Maréchal-Le Pen avait accepté de prendre la place de Jean-Marie Le Pen pour diriger la liste FN en PACA. Elle avait mis un temps sa candidature entre parenthèses , expliquant ne pas vouloir être la marionnette de son grand-père.

Peu après, en pleine crise frontiste, Jean-Marie Le Pen avait été hospitalisé pour "un petit problème cardiaque" . "La réaction de Marion Maréchal-Le Pen l'a beaucoup touchée. Elle s'est désolidarisée de ses propos. Ça, plus le fait qu'elle repousse Bruno Gollnisch...", avait détaillé au Lab un proche du "Menhir".

Quelques jours plus tard, remis d'aplomb, Jean-Marie Le Pen s'était étonné de la "perfidie" de sa petite-fille . "À moins que ce ne soit la contagion de sa tante…" avait-il déclaré à Paris-Match.

[BONUS TRACK] Et monsieur Castaner, on l'oublie?

Mercredi, sur RMC, Christian Estrosi a fait savoir qu'il avait envie de débattre avec Marion Maréchal-Le Pen . "Je vous réponds oui tout de suite. Je l'espère, je l'attends. Et M. Bourdin, si vous l'organisez, je vous réponds oui immédiatement", a déclaré la tête de liste Les Républicains en PACA.

Jeudi, la députée FN a accepté l'invitation :

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Chose extraordinaire monsieur Bourdin, j'accepte un débat avec mon adversaire lors d'une campagne. C'est un truc incroyable [rires].

 

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Mais il ne faudrait quand même pas oublier Christophe Castaner, la tête de liste PS. Ce que fait gentiment remarquer Marion Maréchal-Le Pen. "Monsieur Estrosi ne me passionne pas plus que l'autre", dit-elle.

 

 

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