BIS REPETITA - Christian Estrosi est en campagne pour les régionales en Provences-Alpes-Côte d'Azur. Et dans cette campagne, sa cible principale se nomme Marion Maréchal-Le Pen. Alors que cette dernière n'a de cesse de l'attaquer sur des sujets divers, comme ses comptes Twitter cachés ou ses voyages en jet en tant que ministre, le maire de Nice a dégainé son élément de langage favori concernant les femmes de la famille Le Pen.
Invité de RMC le 8 juillet, il qualifie Marion Maréchal-Le Pen de "châtelaine de Montretout", comme il l'avait fait en mars dernier face à Marine Le Pen. Interrogé sur le lancement de campagne de sa rivale, il dit (sans terminer sa phrase) :
"Quel mépris. Quel mépris pour une région qu'elle ne connaît pas, pour une région qu'elle n'habite pas. La châtelaine de Montretout qui essaye d'expliquer avec peu de courage, puisque sa réunion elle l'a tenue dans la seule commune du Pontet, qui est une commune Front national.
"
Pour rappel, le château de Montretout est la résidence de la famille Le Pen à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) depuis des années. Quant à l'expression "châtelaine", c'est Nadine Morano qui avait inventé le terme en janvier 2012 avant de la réutiliser un an plus tard.
Dans la suite de son interview, le maire de Nice continue ses attaques envers Marion Maréchal-Le Pen en expliquant qu'elle utilise "les vieilles ficelles de Front national". Interrogé sur les propos de la députée qui ne veut pas d'une région "Black Blanc Beur", il répond :
"Avec des propos qui deviennent même pires que ceux du grand-père, la petit fille Le Pen utilise les vieilles ficelles du vieux Front national.
"
Bon, en attendant, c'est le maire de Nice qui est accusé de plagiat par le parti frontiste, notamment sur l'expression "cinquième colonne".
[BONUS TRACK] Où tu veux, quand tu veux
Christian Estrosi a envie d'une joute verbale. Un bon vieux débat contre celle qui la devance dans certains sondages. Du coup, lorsque le journaliste Jean-Jacques Bourdin lui demande s'il souhaiterait débattre avec la députée, il répond du tac-au-tac. Il dit :
"Je vous réponds oui tout de suite. Je l'espère, je l'attends. Et M. Bourdin, si vous l'organisez, je vous réponds oui immédiatement.
"
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