Grexit : Benoît Hamon craint la "désagrégation de l’Union européenne"

Publié à 09h52, le 08 juillet 2015 , Modifié à 09h52, le 08 juillet 2015

Grexit : Benoît Hamon craint la "désagrégation de l’Union européenne"
Benoît Hamon craint la catastrophe. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

CATASTROPHE - Benoît Hamon est un brin en mode pessimiste, ce mercredi 8 juillet, alors qu’aucune solution à la crise de la dette grecque n’a encore été trouvée. Lui veut absolument restructurer la dette hellène, comme 42 autres parlementaires de gauche avec qui il a cosigné un appel .

L’ancien ministre de l’Education nationale, démissionné du gouvernement et passé dans le camp des frondeurs, a peur. Il craint qu’une sortie de la Grèce de la zone euro ne provoque un séisme sur le vieux continent, allant jusqu’à une potentielle "désagrégation" non pas uniquement de la zone euro, mais de l’Union européenne toute entière. Catastrophiste, Benoît Hamon ? 

Sur les ondes de France Info , ce 8 juillet, le député PS des Yvelines, qui pourtant assure "ne pas croire" au scénario du pire, réaffirme donc qu’il "faut que la Grèce reste dans la zone euro". Il développe :

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Sinon, là, c’est le grand vertige. Et c’est le début de la désagrégation pas seulement de la zone euro. A mon sens, il y a un risque de désagrégation de l’Union européenne. Si la Grèce sort de la zone euro parce qu’on aura choisi une approche budgétaire, austéritaire, de l’avenir de l’Europe, oui, on risque d’ouvrir grand une perspective qui amènera à une désagrégation de l’Europe.

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Reprenant des arguments de l’opposition, Benoît Hamon regrette la discrétion de François Hollande sur le sujet grec – alors que Nicolas Sarkozy critique le timing du déplacement africain du chef de l’Etat  juste avant le référendum organisé par Athènes – et, s’il se réjouit qu’il y ait finalement un débat, quoique tardif à son goût, à l’Assemblée nationale , il déplore qu’il ne soit pas suivi d’un vote des députés.

 

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