Le non-cumul des mandats, Laurent Wauquiez lui dit "fuck" . Réellement. Lui président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, il entend bien rester député de Haute-Loire. Et ce n'est pas sa promotion à la tête du parti Les Républicains suite à la candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite qui va le faire changer : 1) d'avis, 2) de comportement.
Cette accumulation des tâches déplaît fortement à l'opposition régionale. Le Parti socialiste local, par exemple *s'inquiète* d'une éventuelle surcharge de travail pour Laurent Wauquiez, surcharge qui, comme pour un étudiant la veille du bac conduira le président de région, selon la gauche, à faire des impasses.
Dans un communiqué mardi 23 août, relayée notamment par Lyon Capitale, le PS écrit :
"[Nous regrettons] que la deuxième région de France [soit] gérée par mail depuis Paris, par un président de région à temps partiel.
"
Et les socialistes d'accuser Laurent Wauquiez de "préférer dédier la majorité de son temps à préparer le come-back d’un ancien président de la République désavoué".
Ils ne sont pas les seuls à s'insurger de la sorte. Le Front national local n'est pas non plus franchement ravi de l'évolution professionnelle de Laurent Wauquiez au sein de LR. Eux-aussi par communiqué, ils demandent carrément à l'élu de quitter la présidence du conseil régional. "Il est temps qu’il passe et qu’il parte", écrivent les élus FN.
Du côté de l'intéressé, en revanche, on assure que le travail sera fait. Et bien fait en plus. "Il est pleinement concentré sur la région Auvergne-Rhône-Alpes qui est sa priorité. Son calendrier de président des Républicains ne devrait pas beaucoup changer de ce qu'il était quand il occupait le poste de vice-président", explique son entourage à Lyon Capitale.
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