C'était, selon Marine Le Pen elle-même, un tweet "éminemment condamnable" . Sauf que tout compte fait, son auteur n'a pas été condamné. Invité de France Inter ce mardi 28 février, David Rachline explique que, finalement, son responsable de la communication s'est excusé après son message insultant envers Théo, ce jeune homme violemment interpellé par la police à Aulnay-sous-Bois, début février. Jérôme Cochet, responsable de la com' du maire FN de Fréjus, s'était indigné de la visite de François Hollande au chevet de Théo, qualifiant ce dernier de "racailles".
Ce mardi, David Rachline dénonce ces propos. Le sénateur-maire de Fréjus, également directeur de la communication, indique avoir fait part à son collaborateur de son "désaccord". Il ajoute :
"Il [Jérôme Cochet] a d'ailleurs écrit un courrier pour dire à ce jeune homme qui a vécu une situation absolument dramatique, en l'occurrence Théo, pour lui dire que son état d'esprit n'était pas de le mettre en cause personnellement, ni de l'attaquer, et qu'il s'était trompé. Il s'est trompé, bien sûr. Il n'avait pas à dire que c'était une racaille sans savoir qu'il s'était passé comme d'ailleurs on n'avait pas à accuser la police sans savoir exactement ce qu'il s'est passé.
"
Le 7 février, Jérôme Cochet avait tweeté ce message, accompagné d'une photo de Marine Le Pen avec des policiers et d'une autre de François Hollande avec Théo :
"L'une est au chevet des boucliers de la nation. L'autre est au chevet des racailles. La messe est dite.
"
À l'Émission politique, le 9 février, Marine Le Pen avait indiqué que si David Rachline estimait devoir sanctionner Jérôme Cochet, il le ferait. Sur France Inter, le maire de Fréjus n'a pas indiqué si Jérôme Cochet avait, justement, été sanctionné.