En matière de protection, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne au Front national. Marine Le Pen et Florian Philippot ont tous deux des gardes du corps et ont même vu leur sécurité renforcée après les attentats de janvier. Steeve Briois, vice-président du FN comme Florian Philippot, ne bénéficie pas de ce genre de protection. Du moins pas encore.
Le maire FN d'Hénin-Beaumont vient en effet de demander une protection aux services de l’État. Cette demande fait suite aux actes de vandalisme perpétrés dans l'hôtel de ville, ce mercredi 25 mars.
Cité par La Voix du Nord , Steeve Briois explique :
"Je ne prends pas ça à la légère. Si quelqu’un a eu le cran de s’introduire ici, il peut passer à la vitesse supérieure. J’ai donc demandé à la préfecture du Pas-de-Calais une protection renforcée.
"
Tôt, ce mercredi 25 mars, une ou plusieurs personnes se sont introduites dans l'Hôtel de ville d'Hénin-Beaumont et ont commis plusieurs actes de vandalisme. "Des ordinateurs ont été saccagés, un scooter et des clés volés, heureusement les archives n’ont pas été touchées", rapporte auprès du quotidien local l'adjoint à la Communication Bruno Bilde.
Deux scooters ont été brûlés, un mur touché par des flammes, et des menacesvisant Steeve Briois ont été taguées sur un mur. On peut notamment lire :
"Touse la mort Briois [sic].
"
Cet acte de vandalisme a fait réagir le FN. Comme après l'agression d'une candidate , quelques jours avant le premier tour des départementales, Florian Philippot pointe la responsabilité de Manuel Valls, accusé d'alimenter la haine du FN.
Courage à S.Briois : quand on a des propos aussi irresponsables et antirépublicains que ceux de Valls, on joue avec le feu ! Honte à lui.
— Florian Philippot (@f_philippot) 25 Mars 2015