Législatives : Face à la République en marche, la droite parisienne revoit ses ambitions "à la baisse"

Publié à 07h33, le 05 juin 2017 , Modifié à 07h34, le 05 juin 2017

Législatives : Face à la République en marche, la droite parisienne revoit ses ambitions "à la baisse"
Philippe Goujon. © AFP

La République en marche, le parti d’Emmanuel Macron, est bien partie pour réussir son pari d'obtenir une majorité à l'Assemblée nationale. A l’orée de la dernière semaine de campagne avant le premier tour des élections législatives, LREM est donnée largement favorite dans les différentes enquêtes d'opinion. Et notamment à Paris où Emmanuel Macron a cartonné aux premier et second tours de l’élection présidentielle.

Alors que sur les 18 députés sortants parisiens, 10 viennent du PS, 6 de LR et 2 des écolos, LREM pourrait modifier largement la donne dans la capitale. Ce qui n’a pas échappé à Philippe Goujon, député-maire du 15e arrondissement et patron de la fédération LR de Paris. Dans les colonnes du Figaro de ce lundi 5 juin, Philippe Goujon ne fait pas preuve d’un immense optimisme à l’approche du premier tour des législatives et consent que la droite parisienne a du revoir ses ambitions "à la baisse" :

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On avait envisagé de gagner une voire deux circonscriptions, mais notre objectif a été revu à la baisse.

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Surtout après le cuisant échec présidentiel de François Fillon. Désormais, reconnaît Philippe Goujon, l’objectif de la droite parisienne est de "maintenir (ses) positions". C’est-à-dire tenter de conserver le même nombre d’élus dans la capitale. Ce qui n’est pas gagné face à la percée de LREM. Et le patron de LR à Paris d’ajouter :

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Le combat est dur, car Emmanuel Macron ouvre les bras à la droite pour mieux l’étouffer.

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[BONUS TRACK] Goujon contre l’affichage sauvage

Comme le relève Le Figaro de ce lundi dans un "confidentiel", Philippe Goujon s’est fendu, dimanche, d’une lettre ouverte sur Facebook pour enjoindre ses adversaires à ne pas recourir à l’affichage sauvage. Assurant que lui a refusé d’utiliser "ce moyen de propagande", rappelant qu’il est "interdit et puni par la loi", Philippe Goujon "demande aux candidats de faire de même et de n’apposer leurs affiches que sur les panneaux officiels" :

 

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Face à la multiplication d'affiches électorales sauvages dégradant notre paysage urbain, je rappelle aux formations politiques et aux représentants des candidats dans la 12e circonscription que l'affichage, en dehors des espaces réglementaires, nuit à la propreté de la ville et va à l’encontre des engagements environnementaux que nous souhaitons porter.

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