Les politiques et le vin. Si les caves de l’Elysée et du Quai d’Orsay comptent chacune plus de 10 000 bouteilles, celle, perso, de Bruno Le Roux en compte déjà plus de 1200, révèle Libération de ce jeudi 27 décembre.
Et le quotidien de livrer une anecdote pour illustrer jusqu’où va la "passion" du président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale pour les bons crus :
Sa passion pour le vin lui fait étudier la carte de France avant toute fête de la Rose ou congrès socialiste pour ne manquer aucun chai sur la route.
Mais sa collection déborde du vin. Ainsi, Libération révèle une autre anecdote concernant cette passion : l’achat de "quelques flacons" d’Armagnac "pour sa collection" lors de son dernier déplacement dans le Sud-Ouest en compagnie du député du Gers et vice-président du groupe socialiste, Philippe Martin.
[BONUS TRACK] Le Roux, "conseiller parlementaire de Hollande"
L’article, intitulé "A l’Assemblée, Bruno Le Roux lassé d’être un monsieur loyal", s’attarde sur l’émancipation du patron des députés PS. Mais note tout de même la proximité entre le député de Seine-Saint-Denis et François Hollande, dont il est un fidèle de (très) longue date.
Plusieurs déclarations viennent brosser un portrait de Bruno Le Roux intimement lié à sa relation au chef de l’Etat. Ainsi, pour un "jeune parlementaire socialiste", "il y a un peu de Hollande en lui".
Avant l’offensive du groupe PS sur le droit de vote des étrangers et sur la procréation médicalement assistée, un ministre lâchait pour le décrire :
Conseiller parlementaire de Hollande.
Et un "député francilien" d’ajouter :
Le Roux ne fait rien sans l’aval présidentiel.
Pour autant, un conseiller ministériel croit savoir que l’exécutif préfère Claude Bartolone comme interlocuteur pour "prendre le pouls de la majorité" :
Il est d’une fiabilité et d’une autorité naturelle qui font défaut à Le Roux.