Les allusions de Cahuzac à Mediapart en plein débat budgétaire

Publié à 13h12, le 06 décembre 2012 , Modifié à 13h39, le 06 décembre 2012

Les allusions de Cahuzac à Mediapart en plein débat budgétaire
Jérôme Cahuzac à l'Assemblée, le 5 décembre 2012. (Reuters)

Accusé par le site Mediapart d'avoir ouvert un compte bancaire non-déclaré en Suisse, le ministre du Budget Jérôme Cahuzac a fait une allusion à cette affaire et à la presse... en plein débat budgétaire.

 

  1. "On apprend souvent beaucoup de choses par la presse"

    Mercredi 5 décembre, après les questions au gouvernement, les députés ont entamé la suite de la discussion du projet de loi de finances rectificative pour 2012

    Le député UDI spécialiste des finances publiques, Charles de Courson, s’est alors indigné d’apprendre via les Echos les projets gouvernementaux.

    Un courroux partagé, mercredi matin, par les députés socialistes en réunion de groupe, selon les informations du Lab, et notamment par le rapporteur du budget, Christian Eckert.

    Voilà, retranscris par le site de l’Assemblée nationale , ce que disait Charles de Courson :

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    On vient de découvrir, grâce à un article paru aujourd’hui dans Les Échos, que le Gouvernement avait déposé un amendement visant à majorer la fiscalité sur les plus-values immobilières. Cet amendement devrait rapporter 300 millions d’euros.

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    Avant de répondre sur le fond, Jérôme Cahuzac, le ministre du Budget, accusé par le pure-player Mediapart  d’avoir caché un compte bancaire non-déclaré en Suisse, en a profité pour glisser une allusion au site d’information fondé par Edwy Plenel et au travail de ses journalistes.

    Ainsi, l’ancien président de la commission des finances de l’Assemblée nationale s’est lancé dans une tirade sur la presse, soulignant que "certains journalistes font bien leur travail, d’autres moins bien" :

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    Je comprends parfaitement les remarques des deux orateurs qui viennent de s’exprimer : ils auraient souhaité être informés plus avant de la nature de ces amendements.

    Monsieur de Courson, vous déplorez d’apprendre certaines choses par la presse.Certains journalistes font bien leur travail, d’autres moins bien.
    On apprend souvent beaucoup de choses par la presse. Certaines sont plaisantes, d’autres ne le sont pas, certaines même sont surprenantes voire erronées.
    La presse est totalement libre. Aussi, ne reprochez pas à quiconque, à la majorité ou au Gouvernement, ce que la presse a pu relater.

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