Les inquiétudes de Cambadélis sur la stratégie socialiste pour le second tour des régionales : "Cette histoire risque de fracasser le PS"

Publié à 06h55, le 11 novembre 2015 , Modifié à 06h57, le 11 novembre 2015

Les inquiétudes de Cambadélis sur la stratégie socialiste pour le second tour des régionales : "Cette histoire risque de fracasser le PS"
Jean-Christophe Cambadélis © PASCAL GUYOT / AFP

Que fera le parti socialiste au soir du 6 décembre, date du premier tour des élections régionales, s'il arrive localement en troisième position ? Appel au front républicain ? Désistement ? Maintien ? Si Manuel Valls martèle qu'il faudra "tout faire" pour empêcher le FN de gagner une région (ce qui serait un "drame" selon lui), Jean-Christophe Cambadélis se refuse à prendre une décision avant les résultats des urnes. La stratégie sera arrêtée en fonction des scores du "total gauche", dont le Premier secrétaire du PS assure qu'il sera supérieur à la droite.

Mais "Camba" n'est est pas moins inquiet. Lui qui a tout misé sur "l'union de la gauche", y compris par un "référendum" moqué et contesté par ceux qui ne sont plus les alliés électoraux du PS, redoute en effet l'éparpillement des troupes socialistes au moment d'aborder le second tour. Cité par Le Canard Enchaîné mercredi 11 novembre, le patron de Solférino explique : 

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Certains diront qu’il faut se retirer. D’autres qu’il faut fusionner [avec les listes LR]. Et les derniers qu’il faut se maintenir. Cette histoire risque de fracasser le PS.

 

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Pour sa part, il reste très hostile à l'option du désistement des candidats PS pour faire barrage au FN. Car cela signifierait l'absence d'élus socialistes dans les régions concernées. Toujours selon des propos rapportés par l'hebdomadaire, Jean-Christophe Cambadélis met en garde : "Il faut bien voir que, si nous ne sommes plus dans une assemblée régionale, nous disparaissons." Pour éviter cette tentation, il souhaite notamment imposer l'idée que le réel adversaire de la gauche, ce n'est pas le parti de Marine Le Pen, mais celui de Nicolas Sarkozy

Une grande sérénité règne donc à Solférino.



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