#JeSuisFlic - Un bon nombre de personnalités politiques ont pris le temps de se rendre aux manifestations "contre la haine anti-flic" ce mercredi 18 mai. Opération de com' bien ficelée ? Ils s'en défendent. Selon eux, l'objectif était d'apporter leurs soutiens aux côtés des policiers et de dénoncer les violences contre ces derniers.
Pas de communication donc. Pourtant, la plupart ont tout de même jugé nécessaire d'indiquer, via les réseaux sociaux, leurs présences dans les cortèges. C'est notamment le cas des députés FN Marine Le Pen et Gilbert Collard.
Avec @GilbertCollard nous apportons notre soutien aux #policiers contre la #HaineAntiFlic ! #SoutienPolicierspic.twitter.com/1LDwtWrWJd
— Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) 18 mai 2016
Comme l'a remarqué Ellen Salvi, journaliste à Mediapart, les deux frontistes en ont profité pour enchaîner selfies sur selfies.
Ceci n'est pas une opération de com' #manifpolice#FNpic.twitter.com/Cxk45wcH6m
— Ellen Salvi (@ellensalvi) 18 mai 2016
A Rennes, où de nombreux casseurs ont sévi dans la nuit du 14 mai, Gilles Penelle, président du groupe FN au Conseil Régional de Bretagne, a tenu à souligner que seuls les élus du FN étaient présents sur place.
Avec @EmericSalmon , nous étions seuls élus présents manifestation des policiers à #Rennes. Contre #HaineAntiFlicpic.twitter.com/1BNAtTI8Gx
— Gilles Pennelle (@GillesPennelle) 18 mai 2016
Eric Ciotti, député LR, a lui-aussi posté une photo sur Twitter. Il apparaît à la manifestation place de la République à Paris avec le secrétaire général du principal syndicat de police, Alliance.
Avec Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat @alliancepolice, au rassemblement contre la #HaineAntiFlicpic.twitter.com/8dGIYra7zq
— Eric Ciotti (@ECiotti) 18 mai 2016
Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, était également sur place. Et sans surprise, il a lui aussi tweeté.
#HaineAntiFlic@UDI_off Comme en Janvier 2015 retour Pl. de la République en soutien à nos policiers et gendarmes pic.twitter.com/4hinzuhypb
— JC Lagarde (@jclagarde) 18 mai 2016
Christian Estrosi était lui à Nice. Le président de la région PACA s'est également fait prendre en photos avec des policiers de la ville.
Aux côtés de la @PNationale06 et @PMdeNice pour dénoncer la #HaineAntiFlic. Soutien total à nos forces de l'ordre ! pic.twitter.com/WlkWii2Jzi
— Christian Estrosi (@cestrosi) 18 mai 2016
En revanche, d'autres ont eu un peu moins de chances. Eric Coquerel n'est pas parvenu à accéder à la place de la République à Paris. Sur Twitter, le coordinateur politique du Parti de Gauche a expliqué avoir été refoulé aux abords de la place. La raison ? Il n'avait pas de carte de police.
Enorme sans carte de police même en tant qu'élu impossible d'accéder à République privatisée pour Alliance ! pic.twitter.com/H7JRxtCtsI
— Eric Coquerel (@ericcoquerel) 18 mai 2016
Manifestations, Twitter, communiqués... La classe politique a unanimement condamné les violences à l'encontre des policiers et ont adressé leurs soutiens à ces derniers.
Dans un communiqué, François Fillon invite notamment les Français à "témoigner leur amitié et leur confiance à ces hommes et ces femmes qui nous protègent".
Manuel Valls a quant à lui posté un tweet de soutien envers les forces de l'ordre.
Policiers et gendarmes protègent chaque jour citoyens et institutions. S'en prendre à eux, c'est s’attaquer à nous tous. #AvecNosPoliciers
— Manuel Valls (@manuelvalls) 18 mai 2016