Louer son siège de Solférino ne permettra pas au PS de faire face à l’ampleur "du choc financier qui s’annonce"

Publié à 07h33, le 17 juillet 2017 , Modifié à 07h33, le 17 juillet 2017

Louer son siège de Solférino ne permettra pas au PS de faire face à l’ampleur "du choc financier qui s’annonce"
© AFP

PS, LR, FN, même combat… contre la faillite. Si chacun a ses recettes pour faire face aux mauvais résultats électoraux et aux conséquences financières qui en découlent, tous ont un levier sur lequel jouer : leur siège. Faut-il le vendre ? Le louer ? Ne rien faire ?

Chacun a sa solution. Au Parti socialiste, qui va connaître, selon les mots de son trésorier dans les colonnes du Parisien de ce lundi 17 juillet, "un choc financier" en passant de 25 millions à 7 millions d’euros de subventions publiques annuelles, on opte plutôt pour une hypothèque ou une vente. Ainsi Jean-François Debat explique-t-il :

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Nous subirons l’an prochain une chute considérable de nos recettes. Mais le PS a deux atouts : une dette égale à zéro et un patrimoine important qui va nous aider à amortir le choc.

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Il poursuit :

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Notre siège de la rue de Solférino à Paris, notamment. Nous pourrons le vendre ou l’hypothéquer comme cela avait été fait dans les années 1990. L’hypothèse de le mettre en location n’est pas retenue, car elle ne nous permettrait pas de faire face au choc financier qui s’annonce.

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Le PCF, confronté aux mêmes problématiques, avait décidé de louer une partie de son siège place du Colonel Fabien. Très endetté, LR, de son côté, semble, selon les informations du Parisien, hésiter entre la vente de son siège acquis en 2010 rue de Vaugirard, et la location.

Mais le trésorier du PS ne croit pas que ce soient les problèmes financiers qui achèvent un parti mais plutôt les problèmes idéologiques. "Un parti ne meurt jamais de ses finances", veut-il croire. Et d’ajouter :

 

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Il meurt de l’absence de message et de perspective.

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