VINTAGE – En sortant son livre-campagne Nous avons changé de monde, le 8 mars 2016, soit à la même date que la journée internationale des droits de la femme, Nathalie Kosciusko-Morizet avait annoncé la couleur : sa féminité serait un de ses arguments de campagne pour la primaire de la droite.
Interrogée le 10 avril 2016 pour l’émission Pardonnez-moi de la chaîne suisse RTS sur son féminisme, la député de l'Essonne affirme qu’elle l’est et qu’elle juge aujourd’hui difficile pour une femme politique de citer des modèles historiques féminins français :
"Il y a très peu de choix. Il y a Simone Veil. Les quelques figures féminines historiques qu’il y a sont assez tragiques. C’est Jeanne d’Arc… Et bon, on n’a pas tous vocation au bûcher.
"
Elle ne mentionne cependant pas d'autres modèles éventuels. Au passage, Nathalie Kosciusko-Morizet en profite pour rappeler le retard de la France sur le manque de mixité en politique. De quoi renforcer, selon elle, le décalage entre la société et les politiques. Elle détaille :
"La société elle bouge, même si c’est trop lent, elle bouge quand même. Alors que le monde politique est complètement en retard sur tous ses sujets, comme beaucoup de sujets de modernité.
"