Jamel Debbouze, l’homme qui murmure à l’oreille de Nicolas Sarkozy

Publié à 18h31, le 25 février 2013 , Modifié à 17h30, le 03 mars 2013

Jamel Debbouze, l’homme qui murmure à l’oreille de Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy et Jamel Debbouze, dimanche 24 février, au Parc des princes. (MaxPPP)

SPOTTED - Ils se parlent à l'oreille. Ils rient. Ils se serrent la main. Dimanche 24 février, avant le début du match de football PSG-OM, le spectacle n'était pas sur la pelouse mais dans les tribunes du Parc des Princes où l'ancien chef de l'État et un très célèbre humoriste ont été immortalisé par un photographe.

Neuf photos d'agence d'une conversation entre Nicolas Sarkozy et Jamel Debbouze, dont Le Lab vous propose d'ailleurs un petit résumé en gif animé :

Contactés par le Lab, ni l'acteur, ni l'ancien président n'ont souhaité livrer les sous-titres de ces photos en communiquant sur la teneur de leur échange.

Boite à archives : 

Avant de parodier l'anaphore de François Hollande lors de la dernière cérémonie des Césars, l'humoriste a souvent critiqué et vanné Nicolas Sarkozy.

En 2006, l'acteur prophétisait  : "Nicolas Sarkozy a un but bien précis et qu'il mettra tout en œuvre pour l'atteindre quelles que soient les conséquences. Vu son évolution politique, on peut s'attendre à tout."

En 2007, sur la scène du festival de Cannes, le producteur invitait le chef de l'État à peine élu à faire "un footing républicain avec Faudel et Mireille Matthieu au bois de Boulogne".

En janvier 2011, à l'occasion d'un entretien avec Télérama , ce soutien de Ségolène Royal puis François Hollande qui fait partie des dix personnalités préférées des Français  racontait une anecdote peu flatteuse pour Nicolas Sarkozy : 

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Quand il était ministre de l'Intérieur, je suis allé le voir pour demander son appui pour "Indigènes".

Il a été digne de lui, naturellement condescendant.

J'en avais profité pour lui demander pourquoi il passait son temps à monter les camps les uns contre les autres, c'était l'époque de ses déclarations sur le Kärcher.

Il me demande dans quel camp je suis. Je lui réponds : "Je suis dans le camp de la France, et vous ? ".

Il se retourne vers Cécilia, et lui dit : "Tu vois, je te l'avais dit qu'il était intelligent. "

J'ai fini par discuter avec leur jeune fils, Louis, c'était plus intéressant !

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Jamel Debbouze ajoutait  avoir "essayé d'écrire un sketch sur Sarkozy, mais tout a été dit. [sa] mère a une idée intéressante sur lui : selon elle, tous ses tics physiques viennent de ce que son corps, lui, connaît la vérité...".

Enfin, en décembre 2012, sur les ondes d'Europe 1, celui qui a appelé à voter pour François Hollande comparait l'ancien président avec le petit méchant hargneux dans Lucky Luke :

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Quand on était sous Joe Dalton, c'était un peu plus tendu. Il voulait nous "karcheriser". Je préfère l'ère Winnie l'ourson.

"

Du rab sur le Lab

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