Nouvelle tête de liste dans le Val-d'Oise : le Front de gauche présente une syndicaliste CGT d'Air France

Publié à 07h22, le 20 octobre 2015 , Modifié à 14h32, le 20 octobre 2015

Nouvelle tête de liste dans le Val-d'Oise : le Front de gauche présente une syndicaliste CGT d'Air France
Pierre Laurent avec les salariés d'Air France le 12 octobre 2015. © DOMINIQUE FAGET / AFP

SURPRISE - A moins de deux mois du premier tour des élections régionales, et quelques jours après l'implosion de la crise à Air France , le Front de gauche annonce l'arrivée d'une nouvelle tête de liste départementale en Ile-de-France très ancrée dans cette actualité : Julie Morel, 34 ans et syndicaliste CGT chez Air France.

Le Parisien explique ce 20 octobre qu'une place avait été laissée vacante pour la tête de liste du Val d'Oise et destinée à une "personnalité d'ouverture". Les responsables du Front de gauche en Ile-de-France doivent annoncer cet après-midi le ralliement de la vingtaine de "salariés mobilisés" venus gonfler leurs rangs. Et parmi eux, donc, en position éligible, Julie Morel, employée au sol à Roissy, membre du comité central d'entreprise et au cœur des derniers incidents qui ont opposé la direction aux salariés.

Débutant en politique, la jeune femme est cependant déjà titulaire d'un mandat sous l'étiquette du Parti communiste. Adhérente du PCF depuis deux ans, Julie Morel a participé aux dernières municipales à Mitry-Mory, bastion communiste en Seine-et-Marne. En 17e position, elle a été élue conseillère municipale déléguée à la jeunesse.

"C'est un pari. Mais quand on voit comment elle porte son combat syndical, ça nous suffit", a commenté l'entourage de Pierre Laurent, tête de liste Front de gauche en Ile-de-France, pour Le Parisien. Un accord a été trouvé début octobre dans cette région entre les différentes mouvances du Front de gauche (notamment le PCF et le Parti de gauche) pour présenter des listes communes, avec le communiste Pierre Laurent à leur tête.

Les membres du Front de gauche ont été les premiers - et rares - à défendre les salariés d'Air France après l'affaire dite "de la chemise arrachée ", lorsque le DRH de la compagnie s'est retrouvé torse nu après une altercation avec des salariés en colère, menacés par la suppression de 2.900 emplois.

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