Patrick Kanner proposer un "Solferithon" pour que le PS tente de conserver son siège

Publié à 06h52, le 20 septembre 2017 , Modifié à 06h53, le 20 septembre 2017

Patrick Kanner proposer un "Solferithon" pour que le PS tente de conserver son siège
Patrick Kanner. © AFP

Solferino, c’est bel et bien fini. C’est ce qu’a annoncé le PS mardi 19 septembre : le parti, lourdement touché financièrement par ses échecs électoraux des cinq dernières années, va mettre son siège "historique" parisien (cela fait trente ans qu’il y est) en vente (mais pas à n’importe qui et surtout pas au FN ).

Mais tout le monde au PS ne semble pas se féliciter de cette décision prise trop rapidement aux goûts de certains. "Ce siège, c’est mon histoire. Le quitter sera un crève-cœur", confie, peiné, l’ex-ministre et candidat aux sénatoriales Patrick Kanner au Figaro de ce mercredi 20 septembre. Lui imaginerait bien une solution pour tenter de garder le PS dans son hôtel particulier de Solferino : copier le Sarkothon. Il propose ainsi :

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Nous pourrions lancer un Solferithon pour tenter de le conserver, mais je ne suis pas sûr, malheureusement, que la collecte serait aussi fructueuse que celle de Nicolas Sarkozy après 2012.

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En 2013, l’UMP – l’ancêtre de LR – réussissait à réunir 11 millions d’euros pour le Sarkothon , soit le remboursement de l'ardoise laissée par Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2012.

Mais revenons au siège actuel du Parti socialiste. Pour Patrick Mennucci, ex-député PS de Marseille, cette décision de vendre le siège du PS est prématurée et a été prise par une direction collégiale qui n’a pas, selon lui, la légitimité pour le faire. Au Figaro, il assène :

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Le PS devrait attendre son congrès pour laisser à la direction de refondation le soin de prendre des décisions aussi lourdes. Je ne suis pas certain qu’il y ait urgence.

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Et pourtant, le budget de fonctionnement du parti, qui a perdu durant le quinquennat de François Hollande de très nombreux élus, passe pourtant de 28 millions d’euros à 8 millions d’euros. Une réduction drastique qui révèle quand même une certaine forme d’urgence.

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