Chez Les Républicains, les propos de Jean-Frédéric Poisson sur les "lobbies sionistes" ont été unanimement condamnés par ses concurrents à la primaire et plusieurs cadres. Mais comment sanctionner le patron du Parti chrétien-démocrate ? Les candidats sont divisés.
Bruno Le Maire, par exemple, n’a pas demandé de sanction particulière. Le député de l’Eure "condamne avec la dernière fermeté les propos de Jean-Frédéric Poisson", comme il l’a dit dimanche 23 octobre sur France Info/France Inter/Le Monde. Mais "ce n'est pas à moi d'exclure, c'est aux électeurs de trancher et de décider", a-t-il ajouté.
Soit l’inverse de Nathalie Kosciusko-Morizet qui a saisi vendredi la Haute autorité . Une démarche "faux-cul" selon l’ancien ministre de l’Agriculture :
"Ce qui est planqué et ce qui est faux-cul c'est d'aller saisir la Haute autorité, d'en faire tout un ramdam... qu'est-ce qui va déboucher derrière ? Rien. Ça ne sera pas ma démarche.
"
"Ce n'est pas à moi de faire la morale à la place des uns ou des autres", a-t-il ajouté.
De son côté, François Fillon s’est dit prêt à tourner la page si la Haute autorité décidait mercredi 26 octobre que les excuses de Jean-Frédéric Poisson étaient suffisantes pour le maintenir dans la compétition.
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