Polémique Montebourg VS Barroso : Daniel Cohn-Bendit en prend un pour taper sur l'autre

Publié à 14h40, le 29 juin 2013 , Modifié à 14h49, le 29 juin 2013

Polémique Montebourg VS Barroso : Daniel Cohn-Bendit en prend un pour taper sur l'autre
Daniel Cohn-Bendit, à Kiel, le 26 novembre 2011. (Reuters)

La politique de José-Manuel Barroso n'est pas la bonne. Mais "lui faire porter le chapeau", comme Arnaud Montebourg, est "complètement idiot". Le député européen écologiste Daniel Cohn-Bendit a donné tort, samedi sur Europe 1, à la fois au ministre du Redressement productif et au président de la Commission européenne dans la polémique qui les opposent.

#BIMPOURBARROSO

Sur le fond, Dany-le-rouge pense aussi que la politique menée en Europe favorise les extrémismes. Il fustige "l'incapacité politique de l'Union Européenne donc de tous les gouvernements européens et l'incapacité de la Commission [qui] ont une responsabilité dans les difficultés des sociétés, qui vont, après, politiquement vers les populismes." 

#BAMPOURMONTEBOURG

Mais sur la forme , les accusations du ministre du Redressement productif ciblant le président de la Commission, Daniel Cohn-Bendit n'est pas d'accord et ne se prive pas de le dire: 

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Faire porter le chapeau, simplement à Barroso, c'est complètement idiot.

Je crois que Montebourg et Barroso ont tort.

Ce n'est pas match nul, c'est match négatif.

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Ne pas voir non plus la signature de l'UE dans l'élimination du candidat socialiste à Villeneuve-sur-Lot : "le compte en banque de Jérôme Cahuzac en Suisse n'est pas le compte en banque de Barroso" rappelle l'eurodéputé.

Daniel Cohn-Bendit poursuit dans sa défense de José Manuel Barroso et ses critiques du gouvernement de Jean-Marc Ayrault : 

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La difficulté du gouvernement français de mettre en place une politique, ce n'est pas la faute de la commission.

Le Made in France qu'essaie de mettre en place Montebourg, qui ne peut pas marcher comme ça, ce n'est pas la faute de la commission ! 

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#PETITCONSEILAFRANCOIS

Selon le pré-retraité de la politique , pour imposer sa politique de croissance en Europe, François Hollande devrait s'inspirer du Premier ministre britannique, David Cameron :

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Il doit faire son Cameron, et opposer son veto.

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[Bonus track] Interrogé par Arlette Chabot sur les tumultueuses relations entre la France et l'Allemagne, le futur chroniqueur d'Europe 1 fait une métaphore :

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Le couple franco-allemand se fait et se défait. Il est comme tous les couples. Il y a des fois où ça va bien et des fois où ça va mal. Cela fait quarante ans qu'il existe, regardez tous les couples qui ont quarante ans, ça va en dents de scie. C'est normal. C'est la vie.

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Du rab sur le Lab

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