Pour Jean-Marc Ayrault, "Brignoles n’est pas la France" puisque François Hollande y avait fini 3e à la présidentielle

Publié à 11h22, le 14 octobre 2013 , Modifié à 12h33, le 14 octobre 2013

Pour Jean-Marc Ayrault, "Brignoles n’est pas la France" puisque François Hollande y avait fini 3e à la présidentielle
Jean-Marc Ayrault. (Reuters)

Faut-il tirer des conclusions nationales, sur le FN et l’électorat français, à partir de la cantonale partielle de Brignoles remportées par le parti de Marine Le Pen ? Pour Jean-Marc Ayrault, ce serait une erreur. Et les commentateurs qui le font, ou l’écrivent, se trompent.

Réagissant à l’élection de Laurent Lopez, ce lundi 14 octobre depuis Matignon, le Premier ministre a expliqué pourquoi il ne fallait pas généraliser ce résultat. Et pourquoi la situation de ce canton varois n’est pas révélatrice d’une tendance plus globale.

Je rappelle que Brignoles n’est pas la France.

Il serait trop hâtif de se lancer dans ce genre de commentaires. Malheureusement, je l’ai entendu et lu.

Je vous rappelle que dans ce canton, François Hollande est arrivé troisième au premier tour de l’élection présidentielle avec environ 20% des voix. Donc ce n’est pas la France.

En revanche, s’il félicite la mobilisation des "électeurs républicains" et du "Front républicain", qui n’est selon lui ni en cause ni enterré, Jean-Marc Ayrault pointe l’importance de "la responsabilité des dirigeants de l’UMP" dans la montée du vote FN :

Ils n’ont pas levé le petit doigt pour défendre leur candidate.

Il ne faut pas qu’ils s’étonnent que les électeurs les fuient pour aller directement vers ce parti.

 

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