Secrétaire national du PS en charge des élections, Christophe Borgel l’assurait, dimanche soir, alors que Marie-Arlette Carlotti lançait ses accusations de "clientélisme" : le gouvernement ne soutient personne en particulier pour la primaire socialiste marseillaise.
Le gouvernement, non, mais Vincent Peillon, oui. Sur LCI, lundi 14 octobre, le ministre de l’éducation national a pris fait et cause pour le député Patrick Mennucci, opposé au second tour de la primaire à la sénatrice Samia Ghali et avec qui il partage un passé "ségoléniste" auprès de Ségolène Royal. Et ce, "pour tourner la page" Jean-Claude Gaudin dans la cité phocéenne.
"La vraie question c’est : qui est capable de le faire et qui a un projet pour Marseille ?", a lancé, rhétorique, le ministre de l’Education nationale, probable candidat aux européennes dans la région Sud-est , avant de répondre et de prendre la roue de Marie-Arlette Carlotti :
"De ce point de vue, les socialistes ont leur choix à faire et les électeurs de la primaire la semaine prochaine, mais je crois que celui qui peut battre Jean-Claude Gaudin et donner cet avenir à Marseille, c’est Patrick Mennucci.
"
En revanche, contrairement à Samia Ghali ou à l’UMP Geoffroy Didier , Vincent Peillon ne pense pas que, défaite, Marie-Arlette Carlotti doive lâcher son maroquin et sa place au gouvernement.
Pour le ministre de l’Education national, "la question n’est pas posée". Et de la soutenir ouvertement :
"Je souhaite qu’elle continue son action. C’est une excellente ministre.
"