Pour Maurice Leroy, porte-parole de l'UDI, la droite aurait aussi mis en place des emplois aidés

Publié à 17h43, le 27 décembre 2013 , Modifié à 17h46, le 27 décembre 2013

Pour Maurice Leroy, porte-parole de l'UDI, la droite aurait aussi mis en place des emplois aidés
(Maxppp)

Sur les chiffres du chiffre du chômage, la droite critique les résultats de François Hollande. Avec un axe de tir : ces résultats seraient le fruit d'emplois aidés, donc subventionnés, qui coûtent de l'argent à l'Etat. 

Pour Maurice Leroy, député UDI et porte-parole du parti de Jean-Louis Borloo, la droite aurait également eu recours aux emplois aidés si elle avait été au pouvoir, assure-t-il ce vendredi 27 décembre sur i>Télé. 

Les emplois aidés... j'entendais mon collègue Roger Karoutchi les dénoncer. Il n'a pas raison. Il faut être honnête, il faut dire la vérité aux Français: si on avait été au pouvoir, on aurait fait des emplois aidés.

A l'Assemblée, le groupe UDI a voté les emplois aidés qu'attaquent régulièrement l'UMP et voulus par le gouvernement. "Nous sommes dans une opposition constructive", défend l'élu du Loir-et-Cher. 

Mais la pommade à la gauche s'arrête là pour l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy qui appelle à de "vraies réformes", à l'allemande : 

Mais les emplois aidés, ça ne fait pas une politique économique de développement de l'emploi. Il faut donc s'attaquer aux vraies mesures, aux vraies réformes structurelles comme l'ont fait les Allemands.

Avant même l'annonce des chiffres du chômage, la droite s'en prenait aux emplois aidés. Au Figaro, Jean-François Copé a estimé qu'il s'agit de "dilapider l'argent public" et que ces emplois sont de "faux emplois financés par les fonds publics".

Ces emplois aidés sont un terrible marché de dupes. Payés sur fonds publics, ils améliorent artificiellement les statistiques et aggravent les déficits sans générer de la croissance économique.

Tombé ce 26 décembre, les résultats des chiffres du chômage ne sont pas positifs. Après une baisse du chômage en octobre, le répit aura été de courte durée et le chômage est reparti à la hausse en novembre, avec 17.800 demandeurs d'emploi sans activité supplémentaires.

Ce qui n'a pas empêché François Hollande de juger, et d'expliquer, que l'inversion de la courbe "est bien amorcée". 

Du rab sur le Lab

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