Pour Ségolène Royal, le rapport sur l'intégration n'aurait pas dû être sur le site de Matignon

Publié à 08h07, le 16 décembre 2013 , Modifié à 08h18, le 16 décembre 2013

Pour Ségolène Royal, le rapport sur l'intégration n'aurait pas dû être sur le site de Matignon
(i>Télé)

MOI, PREMIER MINISTRE - Ségolène Royal soutient le gouvernement : non, le rapport remis aux services du Premier ministre sur l'intégration n'est pas la position de l'exécutif.

Mais l'ancienne candidate à l'élection présidentielle critique la méthode. Invitée d'i>Télé ce lundi 16 décembre, Ségolène Royal estime que l'erreur était de la publier sur le site de Matignon. 

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C'est la méthode surtout qui a surpris. Elle a surpris parce qu'un rapport qui n'est pas officiel ne doit pas être sur le site de Matignon. 

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Amateurisme de la part des services du Premier ministre ? La présidente de Poitou-Charente répond en accusant l'UMP de s'être trompée de stratégie : 

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L'UMP a très mal joué dans cette affaire. Ils ont soupçonné une stratégie diabolique de Matignon, qui agiterait la question de l'intégration pour faire monter le Front national. Alors que c'est la très violente polémique de l'UMP qui a mis un coup de projecteur sur ce rapport qui n'est pas du tout la position du gouvernement.  

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Ce rapport publié sur le site du Premier ministre depuis plusieurs jours, et repris par Le Figaro vendredi propose une "politique repensée" de l'intégration axée sur la lutte contre les discriminations et l'égalité des droits.

Selon les informations d'Europe 1 , l'Elysée aurait été en colère après Matignon suite à ces informations. Le chef de l'État en veut à son Premier ministre d'avoir mis en ligne les préconisations explosives de ce rapport.

Cette publication a donné lieu a de vifs échanges entre gouvernement et UMP, Jean-Marc Ayrault allant jusqu'à estimer que Jean-François Copé est "menteur et irresponsable".

Le président de la République a dû intervenir pour tenter de mettre un terme à la discussion entre Jean-François Copé et Jean-Marc Ayrault sur la politique d'intégration du gouvernement, en soulignant qu'un rapport soumis à l'exécutif n'était "pas du tout la position du gouvernement".

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