AVEC TOI ? – Face à la montée du Front national, certains s'intéresse au sort à réserver à Nathalie Kosciusko-Morizet . D'autres veulent travailler avec leurs adversaires politiques. Ainsi, Jean-Pierre Raffarin a-t-il martelé, lundi 14 décembre, au lendemain du second tour des régionales, qu'il voulait prolonger le front républicain "par l'action" . "Je pense que nous devons travailler avec le gouvernement car le FN est un adversaire commun. Je suis prêt à voter des propositions que monsieur Macron a dans ses cartons", a-t-il déclaré sur BFMTV.
L'avantage, pour certains de droite, c'est Manuel Valls. L'actuel Premier ministre, on le sait, n'est pas franchement un homme de camp. Il est surtout prêt à discuter / travailler avec l'opposition. Voici d'ailleurs ce qu'il disait à des députés UMP, cité ce mardi 15 décembre par Le Parisien :
"Un jour, on sera dans le même groupe.
"
Voilà qui a le mérite d'être clair. Ce genre de réflexion n'est pas pour déplaire à certains cadres LR. Pas Nicolas Sarkozy qui n'aime pas tellement que l'on pense autrement que comme le lui … euh pardon, le parti. En revanche, certains sont plutôt sensibles à ce genre d'aveux.
"On était beaucoup à penser qu'on avait devant nous un Premier ministre issu de nos rangs", confie au Parisien un député proche d'Alain Juppé et Xavier Bertrand, évoquant le discours de politique générale de Manuel Valls après sa nomination à Matignon. Si des deux côtés certains pensent la même chose…