ONLY A SITH DEALS IN ABSOLUTE - Chez Les Républicains, tout va bien. Du moins, si vous pensez comme le chef. Après le second tour des régionales, pour lutter contre la montée du Front national, deux questions essentielles se posent rue de Vaugirard : faut-il organiser la primaire avant ou après l'été et que faut-il faire de Nathalie Kosciusko-Morizet ?
Pour la première question, rien n'est acté. Pour la seconde, c'est réglé : NKM ne fera bientôt plus partie de la direction de Les Républicains. C'est tout cas ce qu'affirmé l'AFP lundi, citant plusieurs cadres LR, mais Nicolas Sarkozy a depuis démenti…
Peu importe. NKM est depuis des mois sur la sellette . Mais c'est de sa faute aussi : la n°2 du parti n'avait qu'à pas exposer ses idées personnelles ainsi. Rectification : elle n'avait qu'à pas exposer des idées en contradiction avec celles du boss.
Car Nicolas Sarkozy est clair. Voici comment il voit LR en privé, comme le rapporte Le Parisien ce mardi 15 décembre :
"J'ai le souci d'une nouvelle équipe homogène sur le fond, avec des responsables qui expliquent la position du mouvement… et pas la leur.
"
Voilà. En tenant des propos très critiques envers la stratégie du "ni ni" , Nathalie Kosciusko-Morizet a provoqué elle-même son éviction. "Je n'échange pas mes convictions contre un poste", a-t-elle répété lundi. Ce qui tombe plutôt bien vu que Nicolas Sarkozy n'a pas l'intention de l'entendre penser tout haut à ses côtés.
Il ajoute, toujours cité par Le Parisien :
"Mon objectif pour les semaines à venir, ce sera de maintenir la diversité des Républicains, sans affadir la force de notre message. En clair, rassembler sans faire de compromis.
"
En gros, Nicolas Sarkozy n'est pas opposé au fait que certains, dans son camp, pensent différemment que lui. Mais s'ils peuvent s'aligner sur la ligne du parti dont il est le président, c'est mieux. Bien mieux. Pour LR, pour Nicolas Sarkozy et pour eux. Simple, non ?