Quand Nicolas Maduro, le successeur d’Hugo Chavez, avertit François Hollande sur les risques terroristes d’une intervention armée en Syrie

Publié à 11h35, le 31 août 2013 , Modifié à 11h45, le 31 août 2013

Quand Nicolas Maduro, le successeur d’Hugo Chavez, avertit François Hollande sur les risques terroristes d’une intervention armée en Syrie
Nicolas Madure, le président du Venezuela. (Maxppp)

Alors que 64% des Français semblent opposésà une intervention militaire en Syrie, que le Front national comme le Front de gauche font campagne contre une opération armée, que le Parlement britannique a voté contre le projet franco-américain de "punir" Bachar al-Assad, le président vénézuélien a averti, vendredi 30 août, François Hollande. 

Ainsi Nicolas Maduro, successeur d’Hugo Chavez, a déclaré, à la sortie du sommet des chefs d'Etat de l'Union des Nations d'Amérique du sud (Unasur), qui a approuvé vendredi une déclaration commune refusant la l'intervention militaire :

Si le président al Assad était assassiné, renversé, en Syrie, ce sont les groupes terroristes qui prendraient le pouvoir, et que l'Europe le sache, que le président Hollande le sache aussi, toute l'Europe sera infectée par le terrorisme.

L'Unasur "condamne les interventions extérieures qui seraient incompatibles avec la charte des Nations unies et elle refuse également le développement de stratégies interventionnistes de tous types", selon la déclaration qui se réfère au conflit en Syrie.

Les gouvernements d'Argentine, du Brésil, du Venezuela, de l'Equateur et de la Bolivie avaient déjà fait connaître leur refus d'une intervention en Syrie.

 

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